L'histoire :
Associé à l'ado rebelle « Negasonic », Wade Wilson revient à ce qu'il sait faire de mieux : tuer des gens pour un gros paquet de billets ! Il est bien loin le temps béni des dieux où il jouait au gentil héros en s'associant aux Avengers et aux X-Men. A présent, ses aventures sont nettement moins glorieuses et glamour. Le loser magnifique est de retour ! Confortablement installé dans un cinéma et pourrissant joyeusement le film aux spectateurs, il interpelle la salle à la recherche d'un certain Rocko. Avec un nom pareil, ce n'est certainement pas un poète ! La salle se vide, il ne reste plus alors qu'une bande de Bikers bodybuildés pour lui faire face. A leur tête, un géant à la face patibulaire : le fameux Rocko. Avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, il écrase, détruit, pulvérise chaque os de ce bon vieux Deadpool. C'était oublier un peu vite le pouvoir auto-guérisseur de notre héros dont la réponse est à son image : explosive ! Le contrat de Wade finit alors « éparpillé par petits bouts, façon puzzle » comme dirait Audiard. Encore une mission réussie. Mais le mercenaire vêtu de rouge et de noir rêve plus grand, beaucoup plus grand. Il faut croire qu'une menace venue des profondeurs de la galaxie devrait exaucer son souhait...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S'il y a un héros qui a le vent en poupe depuis quelques années, c'est bien Deadpool. Auréolées de succès au cinéma, les publications concernant le personnage déjanté, créé par Rob Liefeld et Fabian Nicieza, envahissent les librairies, quitte à frôler l'indigestion. Intégrant le nouveau label Fresh start, la destinée du personnage a été confiée à Skottie Young (qui porte ici la casquette de scénariste) et Nic Klein pour la partie graphique. Le résultat est plaisant à lire et laisse présager une suite pleine de rebondissements. Le scénario reste encore assez sage pour du Deadpool, mais on sent que l'auteur de I hate fairyland ne devrait pas tarder à se lâcher. Le dessin efficace de Nic Klein fait le job et apporte un vrai dynamisme à l'histoire. Nous retrouvons aussi dans ce recueil la suite des aventures du duo le plus loquace de l'univers Marvel : Spider-man/ Deadpool. L'histoire est agréablement déjantée, quoique parfois difficile à suivre. Cerise sur le gâteau, ce softcover s’achève avec les deux premiers numéros de la série régulière consacrée à Domino. Une vraie réussite qui rappelle fortement la délicieuse série Harley Quinn de Amanda Conner. Avec Domino, c'est l'heure du girl power et c'est jubilatoire !
