L'histoire :
Revenu depuis peu du Viêt-Nam, John McLaine s’est engagé dans les forces de police new-yorkaises. Le souci, en ce jour du 4 juillet 1976, c'est qu'il doit de nouveau faire équipe avec Ken Bingham, son agent instructeur qui est un type imbuvable. Alors que les touristes affluent dans les rues pour fêter la fête nationale, les deux policiers tournent dans le quartier et ne cessent d’interpeller de petits voyous. La journée est longue et alors que Bingham se délecte d’un hot dog près du port de Manhattan, une femme demande à McLaine de faire quelques heures supplémentaires le soir venu, afin de sécuriser une fête donnée par son riche mari. Comme elle lui fait du gringue, il accepte volontiers. Peu après, l'ancien militaire croise une autre jeune femme blonde qui a l’air pressée. Celle-ci se nomme Rosie Haskell et a été témoin d’un meurtre commis par deux policiers. Depuis, elle fuit les deux assassins et a une confiance réduite dans les forces de l’ordre. La soirée privéé approche mais si John s’est habillé en civil à l’occasion, il ne sait pas qu'elle va moins bien se dérouler que prévu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le nom de Die Hard ne vous évoque rien du tout, passez votre chemin ! Les fans de films d’action ont durant plusieurs décennies adoré suivre les aventures de John McLaine (joué par Bruce Willis), un flic un peu loufoque, maladroit mais à l’éthique irréprochable. Alors que quatre long métrages sont déjà sortis (Piège de cristal, 58 minutes pour vivre, Une journée en enfer, Retour en enfer) et qu’un cinquième est en préparation, une adaptation comics débarque ! L’album réunit les deux mini-sagas publiés chez Boom aux USA et se penche sur les débuts du personnage dans la police new-yorkaise, dans les années 70. Outre le fait que le héros retrouve une belle touffe de cheveux (dans les derniers films, Bruce Willis assume sa calvitie), on le voit faire ses premières armes avec un certain amusement. Howard Chaykin est à la manœuvre et sans proposer des récits fabuleux, l’auteur de Black Kiss offre aux fans des histoires valables. Alors certes, il manque la dose d’action survoltée des films et surtout cet humour caractéristique qui n’est que trop peu présent. Cela est dommage car sans être exceptionnel, l’ouvrage est agréable et aurait pu devenir indispensable s‘il avait bénéficié de plus de soin de la part du scénariste. Pas mal mais pas assez abouti. Les dessins sont très propres, les deux dessinateurs soignent l’ensemble et bien sûr le faciès de McLaine en priorité. Sans faire de vagues, leur contrat est rempli. Si on regrette l’absence d’éléments indissociables des longs métrages, la lecture de ce Die Hard (sous titré Year One aux USA) reste correcte, à défaut de mieux. Yipie kayé bande de cons !