L'histoire :
Ce premier recueil réunit 4 récits dont :
- La planète des morts : A Londres, les revenants, des morts vivants, envahissent de plus en plus souvent les rues. La police les surveille avec attention et il n'est pas rare que des coups de feu soient tirés. L'inspecteur Dog a du mal à accepter la condition de ces êtres effrayants, qui se retrouvent utilisés le plus souvent comme esclaves par les humains. Les morts vivants réfractaires sont abattus. L'inspecteur Dog apprend de la bouche de son supérieur que la loi Wells va être révoquée. Celle-ci a longtemps empêché les revenants d'être maltraités et d'être tués sans motifs et par n'importe qui. Malgré ses objections, rien n'y fait et Dog part énervé. L'agent Windham, une belle jeune femme, joue les observatrices et surveille l'inspecteur de loin. Très vite, leur relation se fait plus proche mais la place des revenants dans la société pousse l'inspecteur Dog à réfléchir à une action à mener...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le début de l'année 2013, Panini Comics se lance dans la réédition du plus célèbre héros en provenance d'Italie : Dylan Dog. Alors que la série historique est rééditée chronologiquement dans le label 100% Fusion Comics, l'éditeur opte pour une collection complémentaire et mettant en scène des récits plus récents et surtout entièrement colorisés. Le premier d'entre eux se déroule dans une réalité alternative où les revenants (les morts vivants) vivent désormais comme esclaves pour les humains. Cela fait penser au film Fido (avec la splendide Carrie-Anne Moss) ou même aux Zombies qui ont envahi le monde de Jerry Frissen. L'histoire n'est par contre pas vraiment drôle et c'est tant mieux, car malgré un côté décalé, c'est l'aspect fantastique et horrifique que les fans de DylanDog apprécient le plus. Le récit suivant met en avant un meurtre en vidéo que le héros se doit d'empêcher puisqu'il s'agit de sa propre mort. Voici une histoire à l'ambiance atypique et assez sympathique si l'on aime les atmosphères à la Lovecraft. Ensuite, le recueil met en avant un tueur en série qui se sert de sacrifices humains pour être un courtier d'élite. Encore une fois, le récit est bien mené et monte en puissance. Par contre, le dernier épisode ne marque pas les esprits et se veut même optionnel. Au niveau des dessins, le résultat varie beaucoup mais en globalité, cela reste très correct. Pas vraiment indispensable mais divertissant, voici un album Deluxe à conseiller aux fans du personnage, les néophytes devant probablement passer par la série historique pour mieux appréhender la sève de Dylan Dog.
