L'histoire :
Écureuillette fonce à travers les bois en direction de la ligne de chemin de fer. Une bombe-citrouille a endommagé les rails se situant sur le pont surélevé. Doreen Green essaie de réparer l'ensemble mais la locomotive arrive trop vite. Elle opte donc pour que son corps serve de rail intérimaire. Plus tard, c'est à New York que l'on revoit Écureuillette. Elle a retrouvé l'homme qui a causé les dégâts sur la voie ferrée et le dépose au commissariat. De retour à l'Empire State University, Doreen parle avec ses amis, qui ont connaissance de son activité de super-héroïne, jusqu'à ce qu'elle reçoive un appel de Tony Stark. Celui-ci l'invite dans sa tour. Il a mis la main sur une machine appartenant au Maître de l'évolution et aimerait savoir quelle est son utilité. Il est hors de question de faire des tests sur des humains et Tony avoue à Dorren vouloir les réaliser sur des écureuils ! Celle-ci n'est pas du tout d'accord mais n'a pas le temps d'appuyer son point de vue que des sbires du Maître de l'évolution débarquent. Dans le combat, Doreen finit par tomber dans la machine. Quelques secondes après, elle en ressort accompagnée d'un clone !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Écureuillette, alias Squirrel Girl, n'est pas un personnage très connu du Marvelverse. Créée en 1992 par Will Murray et Steve Ditko, cette jeune fille possède des incisives de rongeur, une grosse queue d'écureuil et des capacités (agilité et force) hors du commun. Relancée par Dan Slott puis par Brian Michael Bendis respectivement dans les pages des Great Lakes Avengers et New Avengers, Écureuillette a pu habituer les lecteurs à sa drôle de silhouette. Il faut dire pour elle que son cursus a de quoi impressionner puisqu'elle a aussi bien battu Wolverine que Thanos, voir même Galactus. Oui, oui, c'est étonnant mais c'est vrai. Pour lui offrir une jolie mise en avant, Marvel a demandé au scénariste Ryan North, en charge du déjanté Adventure Time, d'apposer sa griffe sur un roman graphique consacré à l'héroïne. Cela donne un résultat pour le moins étonnant. Écureuillette va voir un clone lui parasiter la vie et s'en prendre à toutes les figures célèbres du Marvelverse. Le ton est évidemment décalé, entre rebondissements croquignolesques, dialogues amusants et interventions de l'auteur dans des commentaires, tout est fait pour que le lecteur voit ses zygomatiques être relâchés. Dans le fond, l'histoire n'est pas en soit incroyable mais elle se suit avec un réel plaisir. Côté dessin, Erica Henderson a un style assez rudimentaire, peu détaillé mais bien en phase avec le ton choisi par Ryan North. Voici donc un album qui, l'air de rien, pourrait bien vous inciter à suivre la série Écureuillette dans les mois à venir. Si celle-ci sort en France évidemment...