L'histoire :
L’hélicoptère survole le Golfe du Mexique et finit par repérer l’Island Maiden, un paquebot qui émet un appel de détresse. La tempête couve et le pilote hésite à se poser. Or ils doivent effectuer la mission et le plus vite sera le mieux. Quand les deux sauveteurs foulent le pont, ils sont surpris de ne voir aucune vie à bord. Personne ne sort ou se manifeste dans le bateau. Ils rentrent alors dans les cales et voient les portes du réfectoire fermées. Ils tombent enfin sur une personne : une jeune femme qui ne comprend pas ce qu’ils font là. Elle tient des propos incohérents et leur dit de partir. Par-dessus tout, elle leur demande de ne pas ouvrir les portes. Selon elle, ce qui se cache à l’intérieur n’a plus rien d’humain. Elle semble totalement délirer et les deux hommes ouvrent le réfectoire sans hésiter. Ce qu’ils voient dépassent l’entendement : des monstres partout avec de vagues visages humains et des morceaux de chair qui pendent partout. Ils n’ont pas le temps de reculer car ces « choses » se jettent sur eux et les attaquent violemment...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore un nouveau comics sur des zombies ? Vue la tonne de récits que l’on connaît sur les non-morts, on se demande bien ce que nous réserve ce nouveau titre. Salvatore et Steve Simeone imposent leur patte en s’adaptant à l’air du temps : l’invasion vient d’un phénomène naturel suite au réchauffement climatique et cette pluie destructrice n’affecte que les... hommes ! Vous l’aurez compris : les personnages qui vont devoir survivre sont toutes des femmes dont l’histoire personnelle est bien développée et bien amenée. Intéressant à défaut d’être profondément orignal, le début captive quelque peu, mais la suite déçoit. Car en terme de survival, on n’est guère surpris. Pire : les liens entre les personnages disparaissent petit à petit, à mesure que les actions se multiplient. Tout manque de crédibilité puisque les filles se découvrent un art de la survie et du combat plutôt étranges ! Seuls les zombies sortent un peu du lot avec un look à la Nemesis dans Resident Evil. La situation n’est guère plus enviable côté dessins. Même si le style de Nick Virella reste correct et efficace, la froideur des couleurs n’insuffle pas forcément la peur. Une chose est sûre : s’il y a une espèce qui ne sera jamais en voie d’extinction, ce sont bien les zombies...