L'histoire :
Johnny Blaze, alias le Ghost Rider, erre dans les enfers, essayant en vain d’échapper au royaume de Satan. Alors que sa dernière tentative a échoué, le motard repère une sorte de gros vers qui est la cible de tous les démons. Il choisit de ne pas le laisser captif et s’enfuit avec lui. La créature lui apprend qu’elle est en passe d’achever un tunnel qui permettrait de quitter les enfers. Johnny accepte de l’aider s’il s’évade auss. Alors que le chemin est ouvert, le Ghost Rider se rend compte que le diable lui-même l’a suivi et qu’il franchit après lui la frontière interdite. De retour sur Terre, il tombe en panne au milieu de nulle part. Par chance, il croise une jeune femme qui conduit un poids lourd. Celle-ci le dépose dans une station service et lui file même quelques billets. Johnny en profite pour se laver mais à l’extérieur, un démon commet quelques exactions. Le motard reconnaît immédiatement Satan mais il semble plus faible qu'habituellement. La force du roi des démons s’est divisée en 666 parties disséminées tout autour de la planète…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le second opus Enfer et damnation avait beau être très réussi, l’album comprenait l’intégralité d’une mini-série. Avec ce nouvel opus, c’est le début de la série régulière écrite par Daniel Way que propose Panini Comics. Les cinq épisodes contenus dans ce Cercle vicieux montrent un Johnny Blaze tentant depuis fort longtemps à quitter les enfers. Par une drôle de manœuvre, il réussit mais emmène sur Terre le terrible Satan. Maintenant qu’il est de retour, le Ghost Rider doit affronter le prince des démons qui s’est divisé en 666 parties prenant possession des humains les plus proches. Si l’histoire de Way n’est pas révolutionnaire, elle a le mérite d’être assez fidèle à l’ambiance sombre et gothique du personnage. Le scénariste revient tout au long de son récit sur les origines du motard et la raison de son pacte avec le diable. Même si le tout est assez ampoulé, il se lit sans déplaisir. Au niveau des dessins, on retrouve le tandem Javier Saltares et Mark Texeira. Loin de tenir la comparaison avec Clayton Crain (et son style informatisé léché), les deux compères sont de vieux artisans du comics et cela se voit. Leur trait est fin et au final, classique et agréable. Ce volet n’est pas le meilleur de Ghost Rider mais reste divertissant. On verra si la suite s'avère plus réjouissante… Hell yeah !