L'histoire :
Johnny Blaze, motard, a passé un pacte avec la diable afin que celui-ci sauve son meilleur ami d’un cancer. Seulement, Crash ne savait pas qu’il se rétablirait aussi rapidement. Croyant ses jours comptés, il a tenté le pari fou de franchir avec une Harley Davidson une ligne de 22 limousines. Sa mort n’en fut que plus glorieuse. Seulement, le diable n’a que faire des éventuelles réclamations de Johnny et emporte tout de même son âme en enfer. La volonté du jeune homme ne faiblit pas un seul instant et sa colère, immense, non plus. On le retrouve sous une apparence étonnante, le corps brulé et son crâne visible en feu, au volant d’une moto dont les roues flamboient ! Les démons le nomment alors « Ghost Rider ». Ayant eu vent de cette légende, deux anges évoquent la possibilité de lui allouer ses services, en vertu de quoi ils lui rendraient sa liberté. L’un des deux, Malachi, se présente à Johnny et lui propose donc un pacte : il doit arrêter et ramener en enfer un démon nommé Kazann. Notre motard doit faire fissa car deux autres personnes, des agents du paradis et de l’enfer, sont aussi à sa poursuite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome paru en 2002, l’attente fut longue pour les fans du motard en flammes ! Comme à chaque épisode, une nouvelle équipe est aux commandes : Garth Ennis et Clayton Crain succèdent à Devin Grayson et Trent Kaniuga. En charge du visuel, Clayton Crain fournit un style très différent du déjà sympathique No Honor. En effet, son dessin est proprement hallucinant : traits fins et détaillés, des encrages impressionnants de justesse, des couleurs judicieuses, une utilisation de l’informatique pointue… la grande classe ! Il représente probablement le meilleur illustrateur du Ghost Rider jusqu’à présent. Au niveau du scénario, Garth Ennis, célèbre créateur de la série Preacher, nous propose une histoire servant de rétrospective (pour les non initiés) et une aventure passionnante (pour les fans). On retrouve sa touche provocatrice pour les sujets religieux, son humour si particulier et un sens de la narration nous laissant peu de répit, et ce même sur les dialogues ! Avec deux auteurs en forme, on ne peut être déçu par cet Enfer et damnation, que l’on entame en chantant à tue tête : I’m on a highway to hell !
