L'histoire :
Johnny Blaze a réussi à s’enfuir des enfers mais a emmené Satan dans sa roue. Depuis, le motard au crâne enflammé pourchasse le prince des ténèbres qui s’est dispersé en 666 parties tout autour du monde. Le démon prend l’apparence d’humains morts récemment. Johnny traque toujours ces entités et à mesure qu’il les élimine, le diable gagne en puissance. Dernièrement, Blaze s’est rendu dans le Tennessee. A peine est-il arrivé dans la bourgade de Lynchburg qu’il est arrêté par un policier. La ville est récemment la cible d’un mystérieux tueur et la consigne est d’intercepter tout individu louche. Johnny est emmené en cellule et se retrouve en compagnie de Clay, un autre suspect. Le temps passe et Blaze finit par être libéré sous caution. A la sortie du commissariat, il voit une limousine qui l’attend et Clay l’invite à l'y rejoindre, en compagnie de son avocat qui a une proposition à lui faire. S'il fournit un faux alibi pour son client, il est prêt à ne rien lui demander en échange de la caution qui vient d’être payée. Seulement, Johnny sent que cet demande cache autre chose qu'une affaire de faux témoignage…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le titre Ghost Rider édité dans la collection 100% Marvel continue la publication de la série régulière entamée dans Cercle vicieux. Au scénario, Daniel Way a réintroduit Johnny Blaze en le faisant s’échapper des enfers. Le souci est que dans son échappée, le diable l’a accompagné. Désormais, le motard au crâne enflammé traque le prince des ténèbres qui a divisé son âme et sa force en 666 (le nombre de la bête comme dirait Iron Maiden) parties. Dans ce quatrième opus, le scénariste a écrit deux sagas. La première est en deux chapitres et envoie Blaze dans un petit patelin du Tennessee. Là-bas, il est pris à partie pour son look particulier. L’histoire n’est pas très originale et ce ne sont pas les dessins du vétéran Richard Corben qui redressent la barre. L’un des papes des comics underground et horrifiques aurait pu offrir des planches inoubliables du Ghost Rider, mais il est là en bien faible forme. Son trait si caractéristique manque d’impact et ses scènes spectaculaires ne le sont pas. La seconde saga contient quatre épisodes et montre une fois encore Johnny Blaze pris pour cible. Le récit de Way sombre carrément et ce n'est pas l’arrivée d’une marée de zombies qui vient changer la donne. L’ensemble est poussif et ne mérite le détour que grâce aux dessins du duo Saltares-Texeira. Étrangement prémonitoire, le titre de cet album annonce que le héros passe de vie à trépas, c’est malheureusement bel et bien le cas.
