L'histoire :
Enfant, Hal Jordan a toujours été proche de son père. Aviateur émérite, il a légué à son fils sa passion pour le vol. Malheureusement pour le petit garçon, c’est en assistant à un vol de démonstration qu’il a vu son paternel mourir dans un accident. Depuis, il n’a jamais abandonné la passion de voler et Hal est devenu lui aussi un pilote au talent indéniable mais qui, à force de repousser les limites techniques, démolit régulièrement ses avions. Alors qu’il vient d'être viré pour un de ses désastreux exploits, Hal voit une lumière verte l’entourer. Il est amené auprès d’un vaisseau écrasé au beau milieu d’un désert. Un extra-terrestre du nom d’Abin annonce à Hal qu’il doit prendre sa succession. Désormais, il porte un anneau vert lui octroyant des capacités que seule son imagination peut limiter. Son corps est maintenant revêtu d’une combinaison verte et noire. Il est à présent membre du Corps des Green Lanterns et a la charge du secteur 2814, celui incluant la Terre. Hal teste rapidement ses nouvelles capacités lorsqu’il aperçoit au loin un avion en passe de s’écraser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En ce mois d’août, le nom de Green Lantern est visible un peu partout en France et pour cause, une adaptation cinéma vient de sortir. Panini Comics publie donc différents albums permettant aux néophytes ou aux spectateurs conquis d’en apprendre un peu plus sur le super héros. Parmi les différents ouvrages, Origine secrète revient sur le premier des Green Lantern, Hal Jordan, et sur ses débuts en tant que protecteur galactique. Le scénario est l’œuvre de Geoff Johns, un des auteurs les plus prolifiques de DC Comics et qui s’est chargé ces dernières années de donner consistance à l’univers de l’éditeur américain. Publié sous le nom de Secret Origins aux USA en 2008, l’histoire est un modèle du genre. La narration est très abordable. Non seulement très agréable, elle est en effet un modèle de modernité. Les sept chapitres contenus dans cet album se lisent d’une traite et les rebondissements sont bien amenés. Johns remanie la mythologie de Green Lantern pour y apporter de nouveaux éléments comme les luttes de couleurs (le jaune correspondant au mal), ce qui par la suite lui permettra de créer des crossovers comme Blackest night ces dernières années. Ivan Reis, un artiste brésilien, Illustre l’ensemble avec une véritable efficacité. Son trait est fin, détaillé, pour les personnages comme pour les décors. Ne vous fiez pas à la couverture du même dessinateur, qui est loin d’être aussi bonne que le contenu. Vous n’y connaissez rien en Green Lantern et avez envie de vous y mettre ? Voici la meilleure porte d’entrée.
