L'histoire :
La planète Ariel ne donne plus aucun signe de vie depuis déjà quelques jours lorsque la décision est prise d'envoyer les troupes de choc aéroportées orbitales de la 105ème division, qui est connue pour sa force de frappe, opérationnelle grâce à ses soldats particulièrement agressifs. Dutch et Roméo ne sont par exemple pas vraiment amis et se mettent régulièrement des coups, mais partagent l'envie de vaincre les satanés Covenants qui envahissent toutes les galaxies. A leur arrivée sur Ariel, la 105ème division remarque l'absence totale de colons. Seul le cadavre d'un homme est finalement découvert mais les causes de la mort restent mystérieuses. Le sergent envoie bien évidemment les meilleurs ennemis Dutch et Roméo explorer le complexe principal d'Ariel. Assez vite, les deux soldats comprennent qu'ils sont tombés dans un traquenard. Les Covenants sont cachés et creusent sous les fondations du bâtiment. Alors que les militaires se rapprochent doucement, certains aliens les repairent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Microsoft et les éditions Marvel se sont lancé dans la création d'une série dérivée du jeu vidéo à succès Halo. Après Uprising, voici Helljumper, un nouveau one shot situé dans l'univers guerrier et spatial. Après l'excellent Brian Michael Bendis, c'est au tour du non moins bon Peter David de se lancer dans ce projet. L'histoire se focalise cette fois-ci sur une division de soldats, et plus particulièrement sur le duo Dutch et Roméo, deux militaires qui ne s'apprécient guère, mais qui vont à travers leur périple, se rapprocher quelque peu. Le début du récit, qui se lit de façon totalement indépendante, est assez classique et évoquera Aliens aux plus cinéphiles. Si les rebondissements ne surprennent jamais vraiment, l'album se lit agréablement, à l'instar du bonne grosse série B. Aux dessins, après Alex Maleev, c'est Eric Nguyen qui se charge d'illustrer les explosions et les extra-terrestres ! Si le dessinateur a généralement montré de bonnes choses par le passé, cette fois-ci, le résultat est beaucoup trop juste. Le trait est très fin et assez correct mais le problème vient de la colorisation qui ne parvient pas à donner le moindre relief à l'ensemble. Certaines scènes sont ainsi quasiment illisibles... Helljumper ne se destine donc qu'aux plus gros fans du jeu car le scénario trop basique et le visuel assez médiocre ne parviennent pas à donner assez de teneur à cet album.