L'histoire :
A bord d'un cuirassé Forerunner, un Spartan, le colonel James Ackerson est capturé après avoir causé de nombreuses pertes dans les rangs des Covenants. Alors que la flotte extra-terrestre a déjà détruit Mombasa, elle s'apprête à se rapprocher de Cleveland pour la détruire. Le soldat est torturé et en apprenant les plans de ses geôliers, il leur dit que leur tentative sera vaine s'ils ne possèdent pas la clé d'Osanalan... Ruwan est le concierge d'un hôtel de luxe et se morfond de la direction que sa vie a prise. Alors que les Covenants débarquent à Cleveland, ils proclament qu'ils arrêteront leurs attaques si on leur confie la fameuse clé. Pour l’hôtelier, cela a une résonance particulière. Il n'a pas le temps d'y réfléchir plus longtemps qu'une explosion a lieu. Ruwan se rapproche de Myras, une chanteuse à la mode, qui cherche à tout prix à survivre à l'invasion alien. Alors qu'ensemble, ils trouvent le moyen de dénicher des caches sécurisées, Ruwan avoue à Myras que la clé recherchée par les Covenants n'existe pas, c'est un item qu'il a inventé avec James son frère...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le studio Bungie a créé avec la série de jeux vidéo Halo une des licences fortes des consoles Microsoft. Cette guerre entre les Spartans protégeant la Terre et les Covenants a déjà inspiré bon nombre de produits dérivés comme des romans mais aussi des comics. Après le Graphic Novel, c'est désormais un récit inédit se déroulant entre les épisodes 2 et 3 qui arrivent à présent sous nos latitudes. C'est le scénariste vedette Brian Michael Bendis qui a la responsabilité de créer une histoire intéressante. Pour cela, il met en avant deux humains tout ce qu'il y a de plus normaux (en apparence), Ruwan le maître d'hôtel et Myras une chanteuse, qui cherchent à survivre à l'assaut extra-terrestre sur Cleveland. Bendis se sort vraiment bien de ce challenge et emmène le fan de Halo jusqu'à la dernière page avec une facilité évidente. Alex Maleev se charge quant à lui de mettre en images batailles stellaires et explosions en tout genres. Si certaines planches sont très réussies, d'autres sont assez fades, voire confuses, cela est principalement dû à une colorisation manquant de finesse ! Pour un album qui n'est sensé être qu'un produit dérivé de plus, Uprising montre des qualités inattendues et joue la carte du récit de genre avec fougue et sérieux. Pas mal !