L'histoire :
Danny Rand a à peine eu le temps d’intégrer le pouvoir que lui a transmis Orson Randall, un précédent Iron Fist, qu’il voit débarquer celui qui lui a tout appris, Lei-Kung. Ce dernier est venu le chercher pour qu’il participe au tournoi des 7 capitales célestes, en étant le représentant de K’un-Lun. Si Danny veut avant tout sauver son ami et associé, prisonnier des griffes de l’Hydra, il n’a guère la possibilité de refuser la proposition de son maître. En foulant la cité mystique, les souvenirs lui reviennent et avec eux de nombreuses questions. Notamment celle de savoir pourquoi son père n’est jamais devenu Iron Fist. C’est dans un grand hall qu’a lieu l’intronisation du tournoi. Les combattants ont tous l’air particulièrement puissant. L’un d’eux est même tiré au sort pour effectuer une démonstration de ses talents de guerrier. Il s’agit de Gros Cobra, un homme aux allures de sumo et qui, malgré sa taille et son poids, se déplace très vite. Le show terminé, Gros Cobra a l’honneur de choisir son premier adversaire et vu que Danny est quelqu’un de peu discret, c’est bien évidemment lui qui est choisi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jusqu’ici cantonné aux seconds rôles – doublure de Daredevil durant son incarcération ou apparitions ici et là dans des crossovers Marvel – Iron Fist réussit un come back fracassant avec l’arrivée au scénario d’Ed Brubaker et de Matt Fraction. Les auteurs nous proposent une relecture intéressante du personnage, l’intégrant dans l’univers Marvel et dépassent le cadre dans lequel il était enfermé, en lui attribuant le premier rôle escompté. Après un premier volume logiquement introductif, la suite des péripéties de Daniel « Danny » Rand, le conduise dans la cité mythique de K’un Lun. Cette cité apparaît une fois tous les dix ans aux yeux des humains, afin d’honorer un tournoi l’opposant à d’autres capitales célestes. Pour une série mettant en avant un héros utilisant les arts martiaux, la présence d’un tournoi n’a rien de surprenant, les mangas en sont le meilleur exemple. Le récit nous interpelle en racontant plusieurs histoires simultanément : celle de Wendell Rand (le père de Danny), celle de Danny évidemment et celle des Héros à louer (Luke Cage, Misty et Colleen). Brubaker et Fraction réussissent pleinement à nous captiver grâce à une narration maîtrisée. Et pourtant, cela aurait pu s’avérer compliqué, car les dessins sont assurés par une pléiade d’auteurs. Heureusement, le résultat est chaque fois suffisamment bon pour que l’on ne soit pas trop choqué. En tout cas, Iron Fist vaut le détour et devrait combler les amateurs de comics de super héros originaux et de qualité. C’est dit.