L'histoire :
Cette anthologie réunit douze épisodes dont :
- Fantastic Four (1961) (épisodes 52 et 53) : Reed, Susan et Ben voyagent à bord d'une navette volante offerte par la Panthère Noire, un donateur inconnu. Ce dernier les invite au Wakanda, un pays d'Afrique dont il est le souverain. Avant de se rendre sur place, ils viennent chercher Johnny à la fac. Emballé à l'idée de partir là-bas, il demande à ce que son colocataire, Wyatt Wingfoot, les accompagne. Leur vaisseau survole la gigantesque jungle wakandaise mais l'inquiétude monte au sein du groupe. Les zones d'ombres sont nombreuses, et ils aperçoivent une cité clairement futuriste en terme de technologie. Leur navette posée, les Quatre Fantastiques descendent, Wyatt aussi. Ils sont soudain attaqués par un homme costumé tout en noir : la fameuse Panthère Noire. Après avoir livré un combat énergique, celui-ci révèle sa véritable identité. Il est T'challa le souverain héréditaire du Wakanda...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Apparu pour la première fois dans les pages de la série Fantastic four de Stan Lee et Jack Kirby en 1966, Black Panther n'est ni plus ni moins que le premier super-héros noir. Intelligent, charismatique et combattant incroyable, il est le Roi du Wakanda et deviendra par la suite l'un des membres récurrents des Avengers. Avec l'arrivée du long-métrage qui lui est consacrée, la Panthère Noire a droit à une anthologie destinée aux néophytes. Au sommaire, nous allons donc retrouver la première apparition du héros puis quelques épisodes phares issus des différentes ères narratives majeures du justicier du Wakanda. Outre les runs de Jack Kirby, nous allons bien évidemment revoir des épisodes de Christopher Priest, de Jason Aaron mais aussi du dernier scénariste en date Ta-Nehisi Coates. L'ensemble brasse assez large et donne un joli échantillonnage des différentes périodes. Nous noterons également la présence d'un épisode Team-Up avec Spider-Man par Chris Claremont et John Byrne. Visuellement, nous avons des planches assez incroyables, qu'elles soient de Jack Kirby ou de Byrne. Le seule regret est probablement l'absence d'un chapitre de la période mise en scène par John Romita Jr. Enrichi par divers articles, cet album permet de prendre contact habilement avec T'challa et l'icone du pays fictif qu'est le Wakanda.