L'histoire :
Les super héros vont mal. Agressés dans leur vie quotidienne, ils sont mis au pilori par les anciens ennemis de toujours. Ainsi, Lex Luthor diffuse dans toutes les grandes villes un hologramme où, accompagné de trois associés (Poison Ivy, Black Manta et le Sphinx), il exhorte la population à créer une nouvelle société. Grâce à leurs pouvoirs, celle-ci pourra mieux vivre, et donc n’aura plus besoin de la JLA. Superman, prenant tranquillement son dîner chez lui, voit tout d’un coup Bizarro défoncer son plafond et le saisir. De son côté, Green Lantern est jeté dans un tunnel boom par Sinestro. Wonder Woman, suite à un discours, se voit elle aussi agressée par son ancienne adversaire Cheetah. Clark a été enlevé afin d’être tué par Solomon Grundy, Parasite et Metallo. Il lance alors un signal de détresse pour que les membres de la JLA viennent le sauver. Seul Flash semble l’avoir entendu. Mais lancé dans sa course, un phénomène mystérieux l’empêche de s’arrêter. Au moment où le sort de Superman semble plié, apparaît Captain Marvel qui, contrairement à l’équipe première de la JLA, n’a pas été attaqué et semble très en forme pour changer la donne…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici le second tome des aventures des Justiciers de la Ligue d’Amérique (JLA), celui-ci contient les chapitres 4 à 6 de cette série publiée aux Etats-Unis. Ses auteurs sont bien évidemment toujours les mêmes que dans le premier tome, Jim Krueger au scénario, Alex Ross et Doug Braithwaite aux dessins. Le graphisme est toujours de haute voltige, avec de nombreux personnages inclus par les auteurs, non présents dans le précédent (les méchants en général). A signaler que les doubles pages sont nombreuses et réussies (le plan où Superman sort du soleil est magnifique). Les décors sont détaillés, profitant du travail des deux dessinateurs. Le scénario est par contre moins percutant, avec en effet la multiplication des héros et des ennemis qui enlisent quelque peu la narration et la rende pataude. Les agressions sur les super héros s’enchaînent bien trop vite et ne donnent guère la complaisance souhaitée vis-à-vis de ceux-ci. C’est principalement le seul bémol de ce volume qui dilue un peu trop la tension mais conserve par ailleurs les qualités entrevues précédemment.