L'histoire :
Un weekend sur deux, Brian récupère sa fille Tricia chez son ex-femme Géraldine. Cependant, cette fois-ci, rien ne va puisque la fillette ne sort pas de sa chambre. Excédé, il monte la chercher et découvre avec stupeur Tricia au sol… Le médecin diagnostique un coma, ce qui fait fondre en larmes la mère. L'instant suivant, un homme rentre dans la pièce, il s'agit de John Constantine, dont la renommée n'est guère appréciée du quidam. Il est en fait venu à la demande de Chas, le nouveau compagnon de la mère de Tricia, lequel est un ami d'enfance. Tous deux se mettent alors en tête de découvrir comment la fillette a pu tomber dans cet état… tout comme de nombreuses autres personnes de la région. Ils se rendent alors chez Fennel, un homme capable d'effectuer le passage vers l'autre monde. Ce dernier accepte la requête de John. Il commence donc à invoquer les démons, lorsque son corps s'enflamme ! Ne reste qu'une adresse écrite sur le sol : leur prochaine destination se trouve à Los Angeles.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Existant depuis 1988, Hellblazer a été créé par le prolifique Alan Moore, dont le palmarès est riche en chef d'œuvre (V pour vendetta, Watchmen, etc.). L’intrigue met en scène un héros pour le moins assez inhabituel, une sorte de sosie de Sting à la mine sombre et antipathique au possible, fumant clope sur clope, mais adorant déjouer les plans du diable et de ses démons. John Constantine, c'est son nom, est en fait apparu pour la première fois dans les pages de la série Swamp Thing (d'Alan Moore, toujours). Depuis qu'il a droit à sa série, les auteurs qui travaillent sur ce personnage évoquant une sorte de Dr Strange version trash, se sont bousculés au portillon. Ce présent tome ne reprend pas le début de la saga de Moore, mais plutôt l'aventure en cinq chapitres écrits par Mike Carey. John enquête sur de mystérieux cas de comas et doit faire de nombreux pactes et invocations pour résoudre cette affaire. Le récit joue bien évidemment le créneau qui a fait le succès de la série, à savoir ce doux mélange de fantastique et d'horreur. On retiendra un sujet majeur à cette histoire intéressante : peut-on lutter contre la fatalité ? Les dessins sont assurés par Leonardo Manco, un artiste argentin dont le trait est bien adapté au genre. Son encrage, subtil par moment, appuyé à d'autres, permet à l'ensemble de dégager une véritable ambiance.