L'histoire :
Autrefois cavalier de l'armée des confédérés, Jonah Hex a bien changé. Il assure désormais la profession de chasseur de primes, parcourant plaines et villes afin d'envoyer autant de pécheurs que possible en enfer. Si la renommée de Jonah Hex est grande, elle n'est pas seulement due à ces états de service, mais aussi à son visage, pour moitié brûlé. Ce jour là, il est appelé par un riche propriétaire qui veut s’allouer ses services. Le chasseur de primes doit retrouver le fils de son commanditaire, kidnappé il y a plusieurs jours, sans qu'aucune demande rançon n’ait été demandée. Les pistes l'emmènent vite auprès d'un cirque où des combats sont organisés entre des chiens et des enfants. Assistant à un combat des plus violents, Jonah Hex attend patiemment que celui-ci se termine. Ses soupçons se révèlent exacts : l'un des enfants est obligatoirement celui qu'il recherche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis 2006, Jonah Hex fait son grand retour grâce aux scénaristes Justin Gray et Jimmy Palmiotti. Dans ce véritable western violent, nous suivons les aventures d'un anti héros (Jonah Hex, donc) qui, par le passé, a été un soldat confédéré, avant d’être défiguré et de changer de vie. Il parcourt depuis lors le pays à la recherche de primes, et accessoirement il fait régner la/sa justice. Composé de douze chapitres, ce premier volet met en scène à chaque fois des histoires indépendantes, qui placent le héros dans des situations différentes. Le seul point commun est la façon dont il achève ses missions : de façon très violente. Il ne compte pas ses balles, le chasseur de primes ! Illustré par plusieurs dessinateurs, dont Luke Ross et Tony DeZuniga (le créateur de la série), le cowboy aux faux airs de Clint Eastwood (période Impitoyable) impressionne. Les décors sont variés, les protagonistes nombreux, et malgré la différence de styles entre les dessinateurs, l'ensemble reste satisfaisant. Des premiers pas intéressants, pour un premier tome au personnage intrigant et charismatique…