L'histoire :
Dark Vador fait appel au meilleur des chasseurs de primes : Boba Fett. Alors qu’il est occupé à chasser des vaisseaux rebelles qui sont loin d’être un danger pour lui, Vador voit arriver ce fameux Boba Fett. Se montrant imperturbable, il énonce les faits pour expliquer sa nouvelle mission : la cible est Abal Karda. C’est un ancien colonel du bataillon Éclair impérial. Il y a quelques jours, après la campagne de guerre à Vestar contre les Icarii, cet officier a perdu l’esprit et a tué son officier supérieur et quatre de ses gardes du corps. Depuis, l’Empire le recherche, mort ou vif, mais il parvient toujours à échapper aux meilleurs agents impériaux. Toutefois, la mission ne s’arrête pas là : Karda a en sa possession un coffret qui contient des documents militaires sur la campagne contre les Icarii. Il ne faut absolument pas qu’ils tombent entre de mauvaises mains. Boba devra donc traquer Karda, l’éliminer et ramener le coffret sans l’ouvrir. Le chasseur de primes tente de négocier la récompense, mais Vador se montre dur en affaires. Or il ne faut sûrement pas mettre en colère le Seigneur Noir sith. Boba Fett se demande ce que cache cette mission et ce que contient le coffret. C’est pour cette raison que Dark Vador n’a aucune confiance en lui. Et pour s’assurer que tout se passe bien, il faut appeler des prisonniers assassins qui ont fait du grabuge. Pour éviter la peine de mort, ils devront suivre Boba Fett et le tuer une fois qu’il aura récupéré le fameux coffret.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce septième tome anniversaire à 6,99 € a de quoi susciter l’intérêt puisque la vedette n’est plus tout à fait Dark Vador mais bien Boba Fett, le célèbre chasseur de primes qui a retrouvé toute sa splendeur dans la dernière série Disney, Le livre de Boba Fett. Pour être plus précis, et comme la couverture l’indique, c’est une confrontation entre Dark Vador et Boba Fett qui a lieu ici. Un duel alléchant quand on connaît la puissance de ces deux personnages. John Wagner, le papa de Judge Dredd, plante les bases d’une intrigue solide et bien ficelée. Comme souvent avec Boba, cela démarre sur une chasse à l’homme, mais particulière à plus d’un titre, puisqu’il s’agit d’un traitre à l’Empire, qu’il possède un coffre au contenu mystérieux et que Vador en personne charge le mercenaire de cette traque. Avec beaucoup de rythme et d’actions, le récit enchaîne les rebondissements et les combats spectaculaires. Wagner parvient en plus à faire rire avec cette fameuse confrérie des Pessimistes, magnifique caricature des religieux de tout poil. Et c’est bien entendu petit à petit que la tension grandit jusqu’à la confrontation ultime avec la Main de l’Empereur. Un script aussi bien exécuté aurait mérité un dessin plus léché. Malheureusement, le trait un peu grotesque de Ian Gibson tranche un peu trop avec le sérieux de l’intrigue. On finit par s’y faire malgré tout et on ne peut pas dire que son graphisme soit décevant. Son trait un peu caricatural reste malgré tout dynamique et maîtrisé. Rien à voir cependant avec les sublimes couvertures de Ken Kelly campant un Boba Fett plus beau que jamais. Un petit récit net et tranchant comme les missions que mènent le charismatique chasseur de primes.