L'histoire :
Luke Skywalker ! C’est le nom qu’entend Dark Vador une fois que ses hommes ont fini de torturer le prisonnier rebelle. C’est Luke Skywalker qui était le fameux pilote qui a mis fin à l’Etoile de la Mort. Dark Vador ne semble pas réagir devant cette nouvelle mais la colère le gagne vite et il casse l’émetteur qui a enregistré ces mots. Il ne s’arrête pas là : il tue tous les témoins qui ont entendu ce nom maudit. Même les oiseaux qui répètent à tue tête ce nom se font exterminer à coup de blaster ! Dans les rangs de la Rébellion, la situation n’est guère plus enviable. Malgré cette éclatante victoire, cet événement marquant ne fait pas que des heureux. Le pilote chevronné Jal Te Gniev ne supporte pas la renommée de Luke. Il trouve cela d’autant plus injuste qu’il aurait dû être le pilote du vaisseau qui a détruit l’Etoile de la Mort... s’il n’avait pas été cloué au lit à cause d’une rougeole. Qui est ce Luke que personne ne connaît ? Pourquoi retire-t-il tous les lauriers de la mission alors qu’il n’a eu que de la chance ? Pourquoi Jal est totalement mis de côté alors qu’il a à son actif plus de trente missions toutes aussi dangereuses ? Il ne va pas se laisser faire ; et ce n’est pas ce jeune prétentieux de Skywalker qui va lui damer le pion !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour la huitième bougie du « gâteau » d’anniversaire de la collection La légende de Dark Vador, Panini a choisi une véritable curiosité. Publié initialement en 1993, Vador’s Quest est dessiné par le célébrissime Dave Gibbons, le fameux dessinateur de Watchmen. Sortant complètement de son style et de son univers, Gibbons parvient tout de même à réaliser quelques belles planches parfois choc, comme cette première case où un soldat rebelle, le visage ensanglanté, avoue en donnant le nom « Skywalker ». C’est également une curiosité de le voir représenter des scènes d’action, mais le résultat est très efficace et même plutôt attrayant. Certes, on pourra tiquer sur le visage un peu trop long de Vador ou les casques déformés de Troopers, mais c’est une vraie belle surprise que de découvrir Gibbons dans un tout autre registre que celui auquel il nous a habitués. Côté histoire, le choix scénaristique du Croate Darko Macan a de quoi séduire, puisque l’intrigue se passe juste après la destruction de l’Etoile de la Mort et toutes les conséquences que cela engendre. Un thème pas vraiment traité jusque là avec, bien sûr, tout ce que l’on peut imaginer de complexe et tortueux pour Vador d’apprendre que l’ennemi public de l’Empire numéro 1 n’est autre que son fils ! A la fois classique et très bien raconté, le récit est prenant de bout en bout, d’autant que Macan s’applique à décrire une galerie de personnages inédits comme le pilote Jal, la princesse rebelle Syayna ou l’étonnante crapule Mala Mala. Encore un album de qualité et qui est presque collector vu la présence de Dave Gibbons dans l’univers Star Wars !