L'histoire :
Dark Vador s’entraîne rapidement au sabre laser contre une section de troopers. Il est visiblement satisfait : les soldats se battent plutôt bien et sans réfléchir. Ce sera donc parfait pour assurer la garde du Moff Tarkin. Pourtant, Moff Kadir ne semble pas satisfait : à la base, cette unité devait assurer la protection de Coruscant et non servir un seul homme. Vador lui rappelle que son prédécesseur avait tout perdu en voulant contester les ordres de l’Empereur et qu’il pourrait bien connaître le même sort s’il suivait cette voie. Kadir est bouche-bée devant la toute-puissance de l’Empereur et Dark Vador. Est-ce vraiment une bonne chose pour le devenir de l’Empire ? Le Moff Trachta vient le rassurer : il existe un autre moyen, mais il lui en parlera au moment voulu. Il doit d’abord voir l’Empereur Palpatine. Ce dernier lui demande de préparer une escouade digne de ce nom : l’Empereur a en effet un rendez-vous de la plus haute importance avec le Moff Tarkin. Il renouvelle son amitié avec Trachta et lui rappelle qu’il a plus que jamais besoin de lui à Coruscant. Il aurait pu participer à cette immense arme de guerre jamais construite auparavant, mais le Moff sera plus utile à ses côtés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La trahison, c’est une affaire courante à Coruscant depuis l’avènement de Palpatine. Un peu comme dans le tome 4, La prison Fantôme, où l’Empereur est victime d’un complot de l’Empire déjoué par le Moff Trachta, c’est ici ce même Trachta qui trahit son maître et essaie de l’éliminer ainsi que Dark Vador. Le complot est plus vaste encore et plus complexe. Scott Allie se plait à dévoiler lentement les rouages de cette machination, un peu comme un poison qui coule petit à petit dans les veines. A tel point que de nombreuses cases suppriment les textes et laissent vivre les personnages, se trahissant eux-mêmes après avoir trahi leur proche. Le rythme est donc très particulier, mais Allie ménage parfaitement ses effets avec une montée en puissance progressive. Évidemment, on devine tous comment cela peut finir quand on ose affronter Vador et Palpatine... Mais la violence du final clôt brillamment un récit maîtrisé de bout en bout. Ryan Benjamin livre également un graphisme particulier. Le rendu est nerveux et rythmé, mais les portraits des personnages et troopers sont parfois déformés de façon presque grotesque. Un avant-dernier tome efficace qui est loin de trahir ce beau projet anniversaire orchestré par Panini.