L'histoire :
Il y a longtemps, alors qu'ils étaient plus jeunes, la Sorcière Rouge et la Vision ont entamé une relation amoureuse. C'est lors d'un combat contre le Comte Nefaria et en compagnie des Avengers, que le Synthézoïde a déclaré à Wanda qu'il l'aimait. Dès lors, leur relation devint plus sérieuse. Plus tard, la Sorcière Rouge se mit en tête qu'elle avait eu deux enfants avec la Vision. Celui-ci essaya de lui faire comprendre que son mensonge n'était pas une bonne chose. Encore plus tard, il se trouvera en face de deux petits garçons et d'une Sorcière Rouge qui ne comprennent pas pourquoi la Vision est entièrement vêtu de blanc. Il demandera ensuite à Agatha de retirer de la mémoire de Wanda les souvenirs touchant aux enfants. La Vision surprendra plus tard la Sorcière Rouge embrasser Wonder Man. Le Synthézoïde ne s'en offusquera guère. Ils ne forment plus un couple mais surent rester amis. Désormais, la Vision s'est créé une femme et deux enfants, espérant avoir la famille qu'il n'a pas su avoir avec la Sorcière Rouge...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La Vision était habitué à jouer les seconds rôles ces dernières années. Apparu comme leader des Avengers A.I., le héros voyait son destin s'orienter doucement vers l'indifférence la plus totale. Heureusement, Marvel a cru en son personnage et a confié au scénariste Tom King l'écriture d'une maxi-série en douze épisodes. La lecture du premier opus s'est révélée une surprise de taille. Aussi touchant que bien pensé, le titre s'inscrivait d'emblée comme un classique moderne bénéficiant d'une qualité d'écriture époustouflante et d'un graphisme incroyable de Gabriel Hernandez Walta. Le second acte est dans la droite lignée et la conclusion présentée par les auteurs est une vraie satisfaction. Il y a tout d'abord cet épisode d'ouverture, un récit revenant sur la relation amoureuse entre la Vision et la Sorcière Rouge. Délicate et émouvante, cette histoire a marqué plus d'un lecteur et se voit ici formidablement bien contée par Tom King. La suite revient ensuite sur les différentes tensions générées par les actes du héros mais aussi par ceux de sa famille. L'arrivée dans l'histoire de Victor Mancha oriente la série dans une direction différente et bien vue. Évitant toute longueur, la série continue de captiver intelligemment, de façon sensible, et ce sur un rythme maîtrisé. Le découpage est une vraie merveille de séquentialité et le travail de l'artiste espagnol, secondé sur un chapitre par Michael Walsh, participe à la réussite de l'ensemble. Comme aime à le dire à plusieurs reprises la Vision dans l'album et comme nous vous cesserons de vous le répéter... [Je vais ajuster mon volume vocale et répéter] : IN-DIS-PEN-SA-BLE !!!
