L'histoire :
Le symbiote qui grouille dans le corps d’Eddie est de plus en plus incontrôlable en ce moment. Eddie Brock est victime régulièrement de cauchemars qui traversent le temps et les âges, toujours en lien avec son double qui semble de plus en plus en colère. Ce soir, les polices sont sur le qui-vive : on vient de les alerter sur une réunion secrète avec Jack O’Lantern et des vilains de seconde zone. Eddie s’y rend également et observe la scène du haut des toits. Après tout, les forces de l’ordre n’ont pas besoin de lui et il pourra être tranquille pour prendre des photos et gagner un peu d’argent. Ce diable d’O’Lantern parvient à s’enfuir tout en tirant sur les policiers. Il n’en fallait pas plus pour que Venom libère sa rage. Il immobilise facilement le super vilain mais Eddie ne le contrôle plus. O’Lantern a beau hurler et reconnaître qu’il n’est pas le vrai Lantern, Venom ne l’entend pas. Il ne va en faire qu’une bouchée. Les policiers ont beau tirer sur le monstre, rien ne semble l’arrêter. Rien sauf cette gigantesque explosion qui assomme Eddie. Il se retrouve nu et attaché, avec de la musique en fond et du feu dans le dos, face à un inconnu qui semble en savoir beaucoup sur les symbiotes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour profiter d’un printemps radieux ou d’un été agréable, rien de tel qu’une petite lecture de titres comics qui vous ont échappé. C’est le but de cette collection qui vous permet de redécouvrir des titres importants parmi les personnages les plus marquants de chez Marvel. Ce tome deux est consacré à Venom, un choix plutôt judicieux puisque la Némésis de Spider-Man a le vent en poupe depuis une adaptation au cinéma. Sortie deux ans plus tôt, cette histoire imaginée par Donny Cates va agrandir la « famille » symbiote en démultipliant les créatures façon Alien mais surtout en leur trouvant un maître maléfique : Knull. Marvel plonge dans l’horreur et la violence, à tel point qu’on croirait lire du Todd Mc Farlane avec un Venom solitaire, justicier aussi attachant que l’était Spawn. Sous le trait détaillé, cradingue et sanguinolent de Ryan Stegman, l’aventure devient rapidement épique, gore et fascinante à l’image d’Eddie Brock. Le final, gigantesque bataille de monstres, lâche totalement les chevaux (et les symbiotes ! ). Cette version de Venom n’est pas bourrine pour autant grâce au scénario malin et intelligent de Cates. Non seulement l'un des auteurs du moment chez Marvel sait trouver un début choc mais il modifie en plus subtilement l’univers du personnage. Le printemps s’annonce particulièrement sanglant !
