L'histoire :
Après avoir accepté, tant bien que mal, de faire parti d’une race surhumaine, Mark Curry est devenu un « Eternel » sous le nom de Makkari. En s’entretenant avec Sprite, un jeune garçon qui semble tout connaître de son passé, il se fait conduire dans un endroit mystérieux où il est abandonné. A son retour, Sprite se fait accoster par deux hommes, des Déviants qui cherchent à le capturer, ce qu’ils réussiront à faire. Au cœur de la ville, les Eternels commencent à retrouver la mémoire et à se réunir. Ainsi un clochard passablement éméché se relève lorsqu’un Eternel s’approche de lui et déclare qu’il est son seigneur, Zuras. Mark se trouve en réalité dans l’endroit où sommeille un Céleste. Mais ce dernier commence à se réveiller et lance un champ d’énergie sur Makkari, ce qui le paralyse. Quelques instants plus tard, les Déviants accompagnés de Sprite arrivent près de Mark et le libèrent avec leurs tentacules. Ils lui expliquent que les Célestes ont créés les Déviants à partir d’un gêne humain, les ont fait proliférés et s’en sont au final servis de nourriture…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin d’une saga de héros méconnus de l’univers Marvel. Ce tome ne décevra pas les fans du premier, puisqu’on y retrouve des éléments similaires. Le scénario de Neil Gaiman regorge de rebondissements. Ainsi, le personnage tendre et innocent caché sous les traits de Sprite, n’est en fait qu’un sombre calculateur cherchant à condamner le monde actuel. Plutôt bien vu, car les clichés habituels auraient été de nous resservir un grand méchant venant de l’Est (genre ex-république soviétique). Certes, il y a déjà Druig, mais celui-ci, bien que fomentant un coup d’état, n’en reste pas moins un membre des Eternels, un héros sombre et torturé en somme. L’apparition de super héros plus connus comme Iron Man ou le Docteur Pym est importante, car elle montre les personnages, mais aussi les héros principaux, sous un nouvel angle. L’histoire, bien que s’étalant sur seulement deux tomes, ne voit pas non plus sa conclusion bâclée. Les dessins de John Romita Jr sont à nouveau réussis, mais ne brillent pas par leur grande originalité. Du bon travail, mais un brin trop classique. La série se conclut donc, et même si celle-ci n’est pas indispensable, elle laissera de bons souvenirs, notamment la narration subtile où le second degré joue un rôle clé.