L'histoire :
Molly se réveille dans une cellule, au milieu de trois autres enfants qui sont, comme elles, le fils ou la fille d'un super héros ou d'un mutant. Elle se rend rapidement compte qu'elle a un étrange collier magnétique. Mais alors qu'elle s'apprête à le tripoter, Suzy, une autre fillette, la prévient que c'est le prévôt qui lui a installé. Ce dernier arrive justement et lui annonce qu'elle est à l'école des sept cloches, où les élèves apprennent l'art du pillage. Molly refuse de voler et le montre ostensiblement en éclatant un mur à proximité… ce qui n'étonne pas le soi-disant professeur. Il lui montre alors ce que sont devenus les deux seuls enfants lui ayant un jour désobéi : des statues de pierre. La petite fille se plie contre son gré à l'ordre du prévôt, qui est donc de récupérer, en deux heures pas moins, 100 000 dollars. En partant récupérer l'argent demandé en compagnie des autres, Molly leur fait part de sa volonté de ne pas subir les ordres. Elle annonce avoir un plan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série comico-fantastique de Brian K. Vaughan et d’Adrian Alphona continue sur la lancée du premier volet, mais présente des rebondissements qui devraient en étonner plus d’un. On note ainsi le grand retour d’un des méchants de la précédente série : Alex WIlder. Celui-ci sera à l’origine d’un autre événement de taille : la mort d’un des membres des Fugitifs ! La série prend donc dans ces 12 nouveaux chapitres une tonalité plus sombre. La disparition de ce protagoniste débouchera sur des effets désastreux sur certains de ses camarades, qui commenceront à partir en vrille. Le scénario fourmille de bonnes idées… Si bien qu’on note ici et là la volonté des auteurs – voire de l’éditeur – de délayer la sauce au maximum : des longueurs sont perceptibles. Au niveau des points positifs, les dessins d’Alphona sont très bons : ses personnages sont travaillés et on sent que le dessinateur s’en donne à cœur joie. Notamment sur Xavin, le fiancé de Karolina, qui est un extraterrestre changeant régulièrement d’apparence et de sexe. Moins prenante qu’à ses débuts, la série se suit sans être désagréable, mais sans être non plus indispensable. A voir…