L'histoire :
L’A.I.M. (les Ateliers d’Investigation Métascientifique) préparent un gros coup. Un de ses agents se trouve au restaurant, déguisé en serveur. Il doit attendre encore un peu. Trente secondes. Tony Stark se régale d’un gigantesque crabe et fait le cabotin comme d’habitude devant une jolie jeune femme du nom de Potts. Vingt secondes. Comme d’habitude, il est persuadé que tout le monde le regarde et l’admire. Alors quand il voit que le serveur l’observe, il ne peut s’empêcher de parler de lui et de son armure célèbre, son rôle dans les Avengers et l’empire qu’il a créé. Dix secondes. Comme d’habitude, la fille qui l’accompagne semble fatiguée de ses digressions et de son discours. Elle tente tant bien que mal de casser la pince du crabe pendant que Tony n’en finit plus d’autosatisfaction et d’éloge personnelle. Top : le temps est arrêté ! La bombe explose en face du restaurant. Tony, surpris, se redresse. Mais il ne voit pas que le serveur lui colle une sorte de puce au niveau du cou. Alors qu’il se changeait en Iron Man, Tony s’évanouit. Potts a juste le temps d’appeler les autres super-héros pour qu’ils se rendent sur place de toute urgence. Mais l’équipe de Captain America est loin de s’imaginer ce qu’ils vont trouver...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Marvel développe une collection jeunesse en exploitant des personnages ultra connus. Rien de tel qu’un bon Avengers pour démarrer ce projet. Panini s’adapte également avec un format qui rappellera beaucoup plus la BD franco-belge que celui du comics. Pour le reste, c’est du grand classique. Mattew K. Manning déroule une histoire simple mais très efficace, qui met en scène les célèbres Vengeurs. Le principe de base se fonde sur une manipulation qui pousse Iron Man à devenir un grand super vilain. Iron Man s’oppose à Captain America : tiens, on a déjà vu ça quelque part dans Civil War. Le divertissement est total avec un maximum de rythme, de l’action à tout va et une profusion de personnages qui sonne comme une initiation pour les amateurs de comics en culotte (ou cape) courte. Une bonne histoire de super-héros serait un poil ratée sans quelques bons super vilains et cet album en regorge avec notamment le terrifiant Fang. L’humour apporte une petite dose de cool bien dans l’ère du temps. Côté graphisme, on cible là aussi la jeunesse avec des traits ronds, des couleurs flashys et un spectacle plutôt agréable même si parfois, certaines proportions font peur à voir. Jeunesse : rassemblement !