L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Iron-Man (vol1) #149 : Doomquest, #150 : Knightmare, #249 : The Doctor's Passion, #250 : Reccuring Knightmare ( Fatalité, Cauchemar, La passion du Docteur, Cauchemar récurrent) : Quelque part au milieu des eaux internationales, le cargo de Stark International essuie un véritable assaut de guerre. Une unité d'hélicoptères immobilise le navire et des troupes de choc sont parachutés sur le pont. Heureusement, Iron-Man, qui n'est autre que Tony Stark mais qu'il prétend être son garde du corps, intervient et met en échec en quelques secondes l'acte de piraterie. Il retourne aussitôt au quartier général de Stark Industries, à Long Island, pour un conseil d'administration. Et c'est avec un réel mécontentement qu'il apprend que des composants électroniques ont fait l'objet d'un contrat de vente avec la Latvérie, ce petit état dirigé par un certain Fatalis !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est un voyage au début et à la fin des années 80 que nous propose cette fois-ci le trimestriel. Une petite odyssée dans laquelle s'opposent Iron Man et Fatalis, scindée en 1981 et en 1989 et avec deux chapitres à chaque fois. David Michelinie échafaude une trame des plus simples que Stan Lee n'aurait pas reniée. Le sultan de Latvérie versant dans les arts occultes, il n'en fallait pas moins pour convoquer moult artefacts et des voyages spatio-temporels. Un des épisodes titre avec toute l'emphase qui caractérise Marvel : «La guerre des armures», sachez que les deux combattants participeront aussi aussi une bataille médiévale, puisqu'ils seront projetés au temps du Roi Arthur et de Camelot. Voir Tête de Fer s'incliner devant sa Majesté est d'ailleurs assez comique, tout comme son opposition à la fée Éléonore ! La suite du récit, publiée quelques années plus tard, est du même acabit. Merlin l'enchanteur y joue les premiers rôles, à ceci près qu'il s'agit de sa version dans le futur, où le bon Tony Stark et l'infect Doc Doom se retrouvent projetés... John Romita Jr ne signe pas l'intégralité des épisodes, mais déjà, il se distingue par sa classe. On notera qu'il dessine encore de façon très classique, épousant encore les standards de son illustre père. Bref, c'est un peu n'importe quoi au niveau de l'histoire, mais c'est aussi représentatif des années 80 et des sagas délirantes à base de SF qu'on retrouvait souvent dans les aventures super héroïques.