L'histoire :
C’est fini : il est parti et leur relation va s’arrêter là. Elle explique tout à sa mère au téléphone mais comme d’habitude, elle lui faut des reproches et elle ne comprend pas. Alors qu’elle essaie d’expliquer les choses, une sorte de mini-avion passe à toute trombe devant elle et s’écrase dans le jardin ! Un avion ou un vaisseau ou peut-être même un objet volant non identifié. Quel choc ! Et ce n’est pas fini car le cockpit s’ouvre et un homme blessé en sort difficilement. Elle se rapproche pour l’aider mais il dégaine une arme étrange semblant venir du futur. Il prononce des mots dans une langue étrange qu’elle n’a jamais entendue nulle part ailleurs puis il finit par s’évanouir. Quelques heures plus tard, il se réveille mais Meredith a pris ses précautions et elle tient un fusil devant cet homme si particulier. Autre bizarrerie : il parle finalement l’anglais et dit arriver d’une autre planète. Il s’appelle J-Son de Spartax. Il doit réparer son vaisseau et rejoindre son peuple. Fascinée, Meredith baisse son arme. Les jours passent et les travaux sur l’appareil avancent lentement mais sûrement. La relation entre Meredith et J-Son évolue également et une vraie complicité naît entre eux. Tant et si bien qu’ils finissent par s’embrasser et devenir un véritable couple. Mais J-Son doit aussi partir car la guerre ravage sa planète. Il ignore cependant que Meredith est tombée enceinte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Marvel, la grande saga, la nouvelle collection Panini à 6,99 euros, se consacre à des titres marquants et récents. En terme de personnages très « verts » et créés tardivement, les Gardiens de la Galaxie sont certainement les plus jeunes de l’univers Marvel. Ce tome 2 présente donc l’équipe de Peter Quill à travers un récit de l’inévitable Brian Michael Bendis. Un choix plutôt malin car le run Guardians of the Galaxy en 2013 a tout pour séduire les novices ou non initiés. En effet, les premiers numéros expliquent les origines de Quill et la confrontation électrique avec son père. L’album reprend ensuite quelques saynètes qui racontent des passages mineurs consacrés à Drax, Groot, Rocket Racoon et Gamora. Le problème de l’anthologie repose sur le fait que ce ne sont que des extraits pour une mise en bouche. A peine le temps de commencer à apprécier le goût de l’histoire et d’être pris dans la narration que l’album se termine. C’est le cas notamment pour le Raton Laveur où le cliffangher final génère une belle frustration. On se consolera toutefois avec l’histoire de Quill et son superbe graphisme. Steve Mc Niven est au top de sa forme et son trait est beaucoup plus détaillé et léché que d’habitude, tant et si bien qu’on a l’impression de voir des planches de Travis Charest. Sara Pichelli n’a pas non plus à rougir de sa performance et la relève est superbement assurée. Cependant, la transition avec le style caricatural de Michael Avon Oeming pique les yeux. Une mini anthologie qui ressemble plus à un coup de projecteur ou coup pub pour une équipe bien cool.