L'histoire :
Depuis que Scott Lang a déménagé à Miami, il a pu fonder sa société de sécurité et engagé deux anciens vilains pour l'aider : Grizzly et Technoforgeron. Pourtant, il doit faire attention aux finances car les équipements et les assurances coûtent chers. Seulement, Mme Morgenstein, une super-héroïne à la retraite et surnommée Miss Patriot, a investi dans sa société et exige aujourd'hui de rentrer dans ses frais. Pour cela, Scott doit faire forte impression à un gérant de musée qui se cherche un service de sécurité hors pair. Avant cela, Scott a le temps d'aller voir Cassie jouer avec son équipe de basket. Y assistant à la taille d'une fourmi, il assiste ensuite à une scène où sa fille le dénigre auprès de sa mère. Au même moment au siège de Cross Technologie, une application nommée Hench est présentée à Darren Cross qui a droit à une démonstration où un super vilain va être envoyée pour combattre Ant-Man. Le souci est que c'est le moment où il essaie de convaincre le client présenté par Mme Morgenstein...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mes amis, mes amours, mes emmerdes... En lisant cette saga de The Astonishing Ant-Man, la chanson de Charles Aznavour revient immédiatement à l'esprit. Il faut dire que le parcours de Scott Lang est semé d'embûches. Alors qu'il a déménagé à Miami pour continuer à voir grandir Cassie tout en s'exilant de tout le bazar super-héroïque, il a du mal à enchaîner les missions rémunératrices pour son agence de sécurité, à être proche de sa fille et même à jouer convenablement les héros. Nick Spencer établit un parfait portrait d'un loser moderne sauce Marvel. il y a de l'humour, du fond et de l'action. On s'amuse vraiment à suivre ces épisodes bien plus bavards que ceux que l'on trouve dans les autres comics, une sorte d'hommage assumé aux lectures d'enfance du scénariste. Le dessin de Ramon Rosanas est parfaitement en phase avec l'esprit décalé d'Ant-Man. L'espagnol réalise des planches sobres et efficaces. Il est remplacé le temps de quelques pages, assez correctement, par Annapaola Martello. Vivement la suite !