L'histoire :
Dans le Yorkshire Nord, la police enquête sur la disparition d'un voisin, un certain Nigel Higgins. Ce dernier est apprécié des habitants du quartier alors qu'il s'agit en réalité d'Outlaw, le Punisher anglais. Celui-ci est en fait retenu sur Battleworld, un monde dirigé par Maestro et où Jake Gallows, alias le Punisher du futur joue les bourreaux. Celui-ci vient à peine d'éliminer Eddie Brock qu'il annonce aux prisonniers qu'une prochaine cérémonie d'exécution va bientôt avoir lieue. Dans l'une des geôles se trouve Outlaw. Il ne peut s'empêcher d'ironiser sur la déclaration de Gallows qui a du mal à encaisser la provocation. Quelques secondes plus tard, Night Fighter confie aux autres prisonniers avoir trouver le moyen de s'enfuir. Pour cela, ils vont devoir attendre le bon moment. L'arrivée des Ultimates risque bien d'être celui-là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si Contest of Champions était un récit daté de 1982, Marvel a eu la bonne idée de reprendre le concept pour en faire un jeu vidéo sur smartphone. Voyant le succès d'Injustice chez DC Comics, la Maison aux idées applique le même procédé, à savoir un comics dérivé de l'adaptation vidéoludique. Au scénario, l'éditeur dépêche un bon faiseur en la personne d'Al Ewing. Seulement, après plusieurs épisodes, le constat est décevant. Si nous avions pu nous en rendre compte dans un premier arc déjà sorti dans un hors-série, la suite ne convint absolument pas. On se moque clairement de la destinée des personnages que l'on voit, la plupart sont des seconds voir des troisièmes couteaux de l'éditeur et n'ont donc pas un attachement certain auprès des lecteurs. Si cela fonctionnait sur Avengers Arena, la narration n'est pas aussi habile ici. Le titre se suit mais ne suscitera pas des passions. Graphiquement, le résultat est efficace, pas transcendant mais très bien fait. À le lecture, on sent que les auteurs ont essayé de faire quelque chose de bien mais qu'avec un choix de personnages limité, ils n'ont pas pu faire bien mieux que ce récit très moyen.
