L'histoire :
Ce numéro contient deux sagas :
- The trial of the Punisher : Le lundi 17 juillet, le Punisher rentre dans un commissariat new-yorkais. Il porte un énorme sac. A l'intérieur, se trouve le procureur Shapiro. Frank Castle est venu avouer. Il est très vite intercepté par les policiers présents. Il accepte de faire une déposition et d'aller en cellule. Une avocate lui est attribuée. Naturellement, elle veut tout faire pour l'innocenter. Seulement, le Punisher n'a pas forcément envie de ça...
- Bullseye Perfect Game : Durant une année, personne n'a vraiment su où se trouvait Bullseye. Pourtant, son penchant pour le meurtre n'a pas disparu puisqu'il a éliminé de nombreuses cibles, toujours dans des postures ou des situations difficiles, comme s'il se lançait des défis. L'assassin est même devenu un tueur adulé ! Pourtant, malgré sa relative discrétion, les amateurs de baseball ont pu remarquer que dernièrement, une équipe avait gagné en niveau...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les lecteurs de ce troisième numéro de Marvel Saga auront le plaisir de retrouver deux mini-sagas au sommaire. La première est est mise en avant sur la couverture et s'intitule Le procès du Punisher. Ce récit en deux épisodes a été imaginé par Marc Guggenheim lors de son arrivée chez Marvel. Alors que le premier épisode avait été dessiné par Leinil Francis Yu, le récit fut mis en stand-by durant plusieurs années. La seconde partie a été reprise par Mico Suayan qui a donc conclu ce récit six ans après sa conception. Un tel délai cache t-il pour autant une histoire mauvaise ? Non, loin de là. Elle est même bigrement efficace et Marc Guggenheim montre d'énormes qualités de narration, notamment en terme d'immersion dans l'histoire. Celui-ci est vraiment bien fichu et l'on ressort convaincu de ce titre. Les dessins de Yu et de Suayan sont très bons et participent à la réussite de l'ensemble. La seconde partie du numéro est là aussi une mini-saga en deux épisodes, cette fois-ci consacrée à Bullseye, le célèbre tueur. Si l'on ne voit quasiment jamais ce dernier tout au long de la quarantaine de pages proposées, c'est afin de mieux nous surprendre. Le récit de Charlie Huston n'est pas le plus original du monde mais il est mené efficacement. Il permet en plus de bénéficier des talents de graphiste de Shawn Martinbrough, qui nous réjouit ces derniers temps sur Le maître voleur. Deux histoires (hors continuité) de qualité, réunies dans un numéro que l'on ne saurait que trop vous recommander !