L'histoire :
Le Battleworld n'est plus et un nouvel univers a été entièrement recréé. Pourtant, une des zones de ce territoire est restée indemne, elle s'appelle le Battlerealm et n'est autre qu'une arène gigantesque. Maestro, une version futuriste de Hulk, recrute des participants pour le compte du Collectionneur. Celui-ci participe à un tournoi dans lequel des équipes de 5 combattants s'opposent jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus un seul debout. Pour réunir les meilleurs combattants, Maestro a la possibilité de voyager dans le temps et les lieux. L'une de ses premières recrues n'est autre que l'homme qui a tout appris à Daredevil, le dénommé Stick. Il n'est que le premier car d'autres sont déjà dans son viseur comme Outlaw, Iron Man ou Gamora...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Marvel Super Hero Contest of Champions est le premier crossover de la Maison aux idées et date de 1982. Le concept était simple, des combats entre des héros, et avait fortement influencé les events suivants tels que Secret Wars. Bien des années après, un jeu vidéo sur mobile est développé et reprend le titre de cette saga. À la manière du Injustice de DC Comics, Marvel pense immédiatement à accompagner sa distraction vidéoludique d'un comic-book. Ce second numéro de Marvel Saga contient les six épisodes de cette adaptation. Au scénario, nous retrouvons l'excellent Al Ewing. Le britannique remanie assez bien la trame du jeu pour proposer une véritable histoire. De nombreux personnages apparaissent, même si il y en a bien peu de premier ordre. L'un des aspects grisants qui aurait consisté à voir des héros iconiques combattre, n'est pas vraiment là. Si Al Ewing construit bien son histoire, il oublie cependant un aspect important de ce type de récit : la baston. En effet, l'ensemble est très bavard et les oppositions entre les héros (ou vilains) sont peu nombreuses. Les ingrédients sont là mais la mayonnaise ne prend pas. Cela est dommage car Paco Medina est en bonne forme et ses planches sont de qualité. Sur certaines scènes, le français Thomas Labourot vient le compléter efficacement. Dommage.