L'histoire :
Tante May et Mary-Jane attendent Spider-Man chez lui. Celui-ci est blessé à l’épaule et il souffre terriblement. Sa tutrice part lui chercher du désinfectant et le dos tourné, Peter se jette sur sa bien-aimée et la dévore. Sa tante voit ce triste spectacle et ne devine pas qu’elle sera la suivante à souffrir de l’appétit anthropophage de son neveu chéri. Spider-Man ne reconnaît plus personne, Daredevil fait lui aussi office de déjeuner pour le Tisseur. Captain America ordonne à ses Avengers de se réunir à l’hôtel leur tenant lieu de quartier général. À l’école pour surdoués, Wolverine se débat pour protéger les élèves. Seule l’arrivée de Magnéto l’aide véritablement. En pleurs, Red Richards voit ses deux enfants tués par Miss Hulk. Jane utilise alors ses pouvoirs sur celle-ci et fait exploser la tête de celle qui a assassiné ses enfants. Tous les supers héros non contaminés se retrouvent alors dans l’héliporteur de Nick Fury et décident de livrer un combat ininterrompu à ses zombies d'un autre type…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après les deux cycles de Marvel Zombies scénarisés par Robert Kirkman puis Fred Van Lente, la série a eu du mal à trouver un nouveau souffle. C'est finalement Frank Marraffino qui s'est vu charger de trouver un postulat intéressant. Le scénariste opte pour la fameuse équipe de Supreme Power en proie aux morts vivants. Le problème est que cela ne fonctionne pas du tout. Les rebondissements sont indignes des précédents opus, l'humour est catastrophique et les scènes gore sont complètement débiles. Les dessins de Fernando Blanco ne sauvent pas cette première partie tant ils sont basiques au possible. La seconde partie de l'ouvrage contient la dernière saga écrite par Marraffino. Malheureusement, avoir laissé plus de chances à l'auteur est clairement une erreur, tant il ne parvient pas à donner un semblant d'intérêt à cette salve d'épisodes poussifs et navrants. Le pire est que Peter David, un scénariste bien plus expérimenté, a été appelé au secours, ne pouvant pas empêcher ce naufrage artistique. Allez, on oublie au plus vite !