L'histoire :
Iron Man est sorti vainqueur du conflit qu’il menait face à Captain America et à ses sympathisants. Les deux camps ont beau avoir essayé de ramener Moon Knight de leur côté, celui-ci n’a au final jamais choisi. Le conflit achevé, Iron Man vient à nouveau à la rencontre du serviteur de Konshu et lui demande de faire les tests afin de se faire recenser. Parallèlement, un père de famille est interrogé au commissariat, il est suspecté d’avoir frappé son enfant mais il nie en bloc. Il montre même qu’il a subi une grave blessure sur le front en forme de croissant de lune. L’inspecteur lui explique qu’il a intérêt à se tenir à carreaux et que la prochaine fois qu’il frappera son gosse, celui qui l’a marqué reviendra lui en faire d’autres. Afin de lui confirmer ces dires, le policier lui montre alors des photos d’autres victimes de Moon Knight. Chez le psychiatre, Marc Spector passe de nombreux tests afin de voir s’il a la possibilité de porter à nouveau son costume. Après quelques questions, le docteur constate que le dénommé Moon Knight est totalement cinglé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un retour réussi sur le devant de la scène, le personnage de Moon Knight semble bien malheureusement destiné à retourner dans les tréfonds des super héros Marvel. Si le scénario est dans un premier temps intéressant – avec d’emblée l’arrivée d’Iron Man – la suite devient classique, puis même basique. Cela s’explique probablement par le changement de scénariste : exit Charlie Huston et wellcome Mike Benson. Ce dernier se contente principalement de nous conter des péripéties de Moon Knight sans aucune saveur. On s’ennuierait presque… Or les regrets ne s’arrêtent pas aux aspects narratifs. Le visuel de la série a auparavant toujours été de qualité, grâce au trait soigné de David Finch. Celui-ci est également absent du générique, laissant sa place au tandem responsable des pathétiques épisodes de Ghost Rider, Javier Saltares et Mark Texeira. Les deux compères offrent des planches assez… laides, certaines cases accordant même une impression d’amateurisme ! Si la violence est un élément indispensable à la série, il faut en faire preuve sur soi pour terminer la lecture ce tome raté. A oublier.
