L'histoire :
A l’intérieur de toilettes publiques, un membre de la Beyond Company vient de tracer un cercle sur le sol et invoque un être du nom de Rorkannu. Celui-ci accepte alors un terrible pacte : contre 100 dollars et des suicides- girls (filles tatouées et percées), il leur fournira des sans-cerveaux. Quelques instants plus tard, des monstres commencent à envahir la ville de Shortcreek. Les Nextwaves sont rapidement mis au courant de cela et arrivent sur place. Les forces de police sont totalement débordées et il faudra que nos super-héros utilisent leurs pouvoirs pour repousser les assauts des monstres. La lutte est cependant loin d’être terminée, puisqu’au nord de la ville, les monstres arrivent en plus grand nombre. Ces derniers commencent même à s’habituer milieu, s’habillant avec les vêtements des victimes ou reprenant même leur travail. Elsa Bloodstone constate qu’à l’intérieur d’un bar, ceux-ci sont en grand nombre. La jeune femme fait alors une irruption particulièrement remarquée et les élimine d’une façon pour le moins spectaculaire. Pendant ce temps, le Captain a trouvé d’où provenaient les monstres…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les dernières missions des Nextwaves sont pour le moins surprenantes : monstres d’une autre dimension, super vilains ou robots, sont quelques uns des adversaires qui se dressent désormais sur leur route. L’humour qui fut la marque de fabrique du premier volet, est une nouvelle fois présent. Les occasions de sourire sont nombreuses, que se soit dans la parodie, la vanne (Captain America serait gay !) ou bien encore dans le déroulé des combats. Stuart Immonen se lâche même par moment, avec des ennemis au charisme douteux : les sans-cerveaux ressemblent à de gros tas de caca ou encore le Docteur Santé est une infirmière avec un seau sur la tête. Le dessinateur se permet même quelques hommages, pas vraiment cachés, à Civil War mais aussi à d’autres compères tels que Mike Mignola, le temps d’une vision d’un de ses personnages. Tout est fait pour que l’ambiance soit décalée… Mais (car il y a un mais), l’ensemble est parfois un peu indigeste, le récit partant dans tous les sens. L’ultime adversaire des Nextwaves est à ce propos digne d’un bon gros nanar cinématographique : le coup du tyrannosaure intelligent, il fallait oser. Warren Ellis a beau être un scénariste varié et de qualité, son Nextwave ressemble plutôt à un exutoire. Pas loin d’être réussi, ce titre voit son humour perdre progressivement de son impact, dommage…