L'histoire :
Depuis que l'apocalypse a déferlé sur la Terre, le monde est devenu plus violent que jamais... Orchid, une jeune prostituée, forme avec Simon (un rebelle) et Opale (une mystérieuse guerrière) un groupe se révoltant contre le tyran en place. Pour cela, ils comptent sur Anzio, le chef de la rébellion, prisonnier de l'ennemi au sein dans la forteresse Penouel. Le chemin vers la cité est long et dangereux, des créatures mutantes étant présentes un peu partout. Avec un peu d'aide, le trio parvint enfin à la forteresse mais à peine atteignent-ils l'enceinte qu'ils voient Anzio attaché en plein milieu de l’arène, prêt à être éliminer. Sans attendre, Opale enfile le masque du défunt général Chine. Les pouvoirs qu'elle obtient en le portant lui permettent de défaire les soldats qui se ruent sur elle et ses amis. Les hommes du tyran sont nombreux, très nombreux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier album d'Orchid nous avait permis de découvrir une facette inédite de l'ancien guitariste de Rage Against The Machine. Tom Morello dévoilait des qualités de concepteur d'univers inattendu où le chaos écologique et politique poussaient la civilisation dans ses limites. Intéressant mais un peu maladroit, le récit se terminait sur un cliffhanger aussi émouvant qu'éprouvant pour l'héroïne Orchid. Cette suite ne viendra pas changer les avis établis dans les premiers épisodes. Certes, ce volet est plus consistant, puisqu'il est deux fois plus épais que son prédécesseur. Les rebondissements s'y enchainent avec une frénésie bienvenue, même si les défauts narratifs passés sont toujours présents. L'histoire se lit sans véritable passion et la destinée des personnages émeut bien peu. Les amateurs du premier opus apprécieront peut être, les autres toujours pas. Les dessins de Scott Hepburn n'ont guère évolué. Ils restent corrects mais bien trop irréguliers en terme de finition. L'implication de Tom Morello sur cette série ne fait aucun doute, il a même composé des morceaux à télécharger pour enrichir l'expérience de lecture. Dommage car ce premier essai dans le 9ème art aurait pu être plus concluant. Une série anecdotique.