L'histoire :
La ville d'Eden dans le Wyoming n'est pas vraiment une bourgade comme les autres. Là-bas, le moindre crime est réglé en interne et ce, sans que les autorités fédérales n'y prêtent attention. Mark Shiffron occupe le poste de facteur à Eden. Lorsque des courriers arrivent déchiré, il a l'obligation de les retaper entièrement à la machine. Souffrant du syndrome d'Asperger, Mark voit son attention se focaliser sur certains détails et aime que les choses soient bien ranger. Ainsi, lorsqu'il vient livrer une lettre qu'il a du retaper, il remarque que les pneus du véhicule de son client sont plein de boue, mais d'une couleur rougeâtre. Cela va le hanter toute la journée et grâce à un natif nommé Big Indi qui lui dit que cela provient de l'usine située aux abords de la ville. La nuit est déjà tombée lorsque Mark s'y rend et découvre une petite confrérie en train de préparer de la drogue. Surpris, il s'enfuit mais est touché par les plombs tirés par l'un des types. Le facteur se rend alors chez sa mère, la Maire d'Eden, qui exige réparation. Peu après, un homme est conduit dans l'église. Devant les habitants, le prêtre pointe son pistolet sur celui qui a tiré sur Mark...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Postal met dans l'ambiance dès sa couverture ! Sombre et pas franchement très joyeuse... Cette série a débuté en 2015 chez Top Cow et a été écrite par Matt Hawkins (Symmetry) et Bryan Hill (Eden's Fall). L'histoire prend place dans une petite ville du Wyoming, une bourgade où les habitants font leur propre loi. Tout se passe sans heurts jusqu'au jour où un cadavre est découvert. Dès lors, le climat va devenir hystérique et le sang couler à flot. Le récit va enchaîner de nombreux rebondissements mais malheureusement, il ne fonctionne pas vraiment. Les personnages sont assez mal caractérisés. Mark souffre du syndrome d'Asperger et alors que l'on aurait pu penser que cela aurait une véritable utilité dans l'histoire, cela n'est qu'artifice, inutile et maladroit. Certes, la lecture de Postal n'est pas une expérience désagréable mais elle l'est comme peut être l'être un film de troisième zone. Cette première salve d'épisodes souffre d'une narration bancale et qui ne parvient pas à installer un sentiment d'effroi ou de malaise. Graphiquement, les dessins d'Isaac Goodhart ne sont pas franchement grandioses. Le style est sobre, assez soigné mais ne compense pas les errements scénaristiques. Une mise en bouche qui ne donne pas vraiment envie d'y retourner...