L'histoire :
Essayant de retrouver Mercer, les inspecteurs Mcklusky et Ella se retrouvent dans un immeuble poursuivis par une étrange créature. Seule solution pour eux : sauter dans le vide. Comble de chance, ils atterrissent sur le toit d'une voiture. Mais la bestiole les imite quelques secondes après. Heureusement pour eux, un camion de pompier la percute avec fracas. Ils montent dans une voiture et démarrent, lorsqu'un hélicoptère se place au dessus d'eux et leur somme de sortir immédiatement. Brusquement, Mercer apparaît et fait diversion, leur permettant de s'enfuir. Ils se rendent ensuite à une station de métro, et aperçoivent trois soldats en train de s'adonner au pillage. Mcklusky ne peut laisser faire et les percute de plein fouet avec la voiture, les tuant sur le coup. Il subtilise ensuite leurs tenues afin de passer inaperçu dans les rues de New York. Ils finissent par arriver dans la station, mais alors qu'ils s'enfoncent dans une des galeries, ils entendent le bruit de nombreuses créatures…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les amateurs de jeux vidéo qui se sont essayés au jeu Prototype avouent ne pas saisir le lien entre leur jeu et cette adaptation comics. Le récit développé par Justin Gray et Jimmy Palmiotti ne met quasiment à aucun instant le personnage d’Alex Mercer en avant, reprenant juste le contexte new-yorkais subissant les affres d'un terrible virus. Les scénaristes préfèrent se concentrer sur les inspecteurs de police et le général Randall. Le premier opus montrait quelques idées assez sympathiques ; cette suite s’avère assez fade. Les rebondissements sont assez basiques et le titre manque même de séquences chocs, dans le genre de l’exploration de la base du premier volet. L'histoire reste un enchevêtrement de séquences d'action et d'horreur sans originalité. Malgré quelques allusions au genre horrifique (dont Aliens), Prototype déçoit par son manque d'ambition. La décision de Wildstorm de conclure la série plus vite que prévue en serait-elle la cause ? Aux dessins, on retrouve une fois encore Darick Robertson qui fournit un crayonné irrégulier, bien loin de sa participation à Transmetropolitan. Epaulé pour les encrages par Mike Jacobs, sa prestation visuelle est parfois un peu indigeste, malgré des cases réussies. Ni fidèle, ni convaincante, Prototype plaira cependant aux amateurs de récits violents et basiques.