L'histoire :
L'agent Herderson n'a pas survécu aux derniers événements liés à l'affaire touchant à cette nouvelle drogue, l'E.MC.. Présente à l'enterrement de son ancien partenaire, Ortiz a beau avoir mise à l'écart de l'agence, elle obtient des informations sur le massacre de l'asile d'Exeter. Là-bas, le cadavre de Frank Castle alias le Punisher est introuvable, au grand dam de l'enquêteur en charge du site. Celui-ci arrive dans un bar et dit chercher deux étrangers, de sales types qui se trouvent justement ici. En quelques secondes, la situation dégénère. Les cibles de Castle s'injectent de l'E.M.C. et malgré de l'aide de quelques clients, le Punisher ne parvient à en éliminer qu'un seul. Frank s'enfuit dans la forêt avant d'être rattraper par le second homme de Condor. Le Punisher parvient à le tuer grâce à un cadavre d'un cerf fraîchement dévoré par des loups. Pendant ce temps, un autre homme de main de l'opération condor, Face, multiplie les victimes innocentes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec une certaine appréhension que l'on ouvre ce second tome, conscient que nous lisons là pour la dernière fois un épisode de bande dessinée croqué par Steve Dillon, l'artiste ayant disparu durant l'élaboration de la série. Passé outre l'aspect sentimental que le fan pourra ressentir, il convient d'aborder ce second tome du Punisher écrit par Becky Cloonan de façon juste. Or, après un premier album oscillant entre le bon et le moyen, cette suite ne décolle pas et lorgne plutôt vers la seconde impression. Le récit imaginé manque clairement d'inspiration et se contente d'enchaîner des scènes sans créer de surprises, d'émotion, de réflexion ou même de choc. Souhaitant à tout prix donner une caution plus violente à la série, à la manière de l'époque Max Comics, les bonnes intentions de l'auteure ne fonctionnent qu'à de très rares moments. Suite au décès de Steve Dillon, les autres chapitres sont dessinés par une batterie d'artistes pas forcément très à l'aise avec l'univers du Punisher. Cela reste potable, mais loin de nous emballer. Des intentions et une bonne volonté ne peuvent pas effacer les maladresses et les coups du sort. Dommage.