L'histoire :
Une jeune guerrière répondant au doux nom de Red Sonja erre avec son cheval, Thorne, en cherchant la ville la plus proche afin de s’y reposer. La nuit est enfin tombée lorsqu’elle entend du bruit non loin d’elle. Elle voit alors des hommes de la tribu Zeddas attaquer un messager. Elle lui vient en aide et le sauve, faisant preuve d’une grande maîtrise à l’arc mais aussi à l’épée. Puis elle lui propose de l’accompagner jusqu’à Gathia. Alors que la ville se dessine au loin, ils font halte auprès d’un cours d’eau. L’homme s’y abreuve et tousse quelques instants plus tard. Un parasite végétal sort alors de la bouche du messager et agresse la belle rousse. La guerrière ne perd pas une seconde et tue immédiatement son agresseur et donc aussi l’hôte. Red Sonja se rend alors à Gathia afin de porter le message et le corps du préposé. Or à peine est-elle entrée dans la cité, que tous les archers la mettent en joue. La prenant pour une espionne, mais surtout précédée d’une réputation sulfureuse, les soldats tirent sans sommation. Red Sonja résiste comme elle peut, mais finit par tomber dans un piège où l’attend une très mauvaise surprise…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les fans d’heroïc-fantasy seront aux anges en voyant ce titre ! En effet, Red Sonja est un peu l’alter ego féminin de Conan le barbare. Cette héroïne est déjà connue de nous autres européens, en raison de son apparition cinématographique dans le navet intergalactique Kalidor (interprétée par Brigitte Nielsen). C’est sous l’égide des scénaristes Michael Avon Oeming (Thor) et de Mike Carey (Sandman) que la série prit un nouveau départ en 2005. L’histoire est assez typique des récits de genre, avec un méchant très puissant et des mandataires pas si gentils qu’ils le laissent croire. La copie des deux scénaristes respecte bien l’univers : un monde violent et un peuple sous le joug d’un tyran… L’ensemble a beau multiplier les scènes d’action, on s’ennuie par moment à cause de sa linéarité. Le principal point positif reste le visuel de Mel Rubi qui, malgré une certaine irrégularité, est assez réussi. Les personnages sont bien finalisés et l’on voit clairement que l’attention du dessinateur s’est focalisée sur la plantureuse Red Sonja et sur sa tenue très légère… A signaler qu’en fin de tome elle est illustrée par différents dessinateurs de renom (Michael Turner, Marc Silvestri). Cette mise en bouche nous laisse un peu mitigés. La suite sera peut être plus surprenante, qui sait…