L'histoire :
Alors que l’on vient de louer ses services, Red Sonja (l'alter ego féminin de Conan le barbare) livre une bataille sans merci au milieu d’une armée afin de repousser les vikings du nord du continent hyborien. La guerrière à la rousse chevelure fait des merveilles l’épée à la main et les cadavres s’accumulent. Pourtant, alors qu’elle vient de tuer un gigantesque colosse, ce dernier s’écroule sur elle et l’assomme. A son réveil, elle se trouve dans une sorte de royaume souterrain, au beau milieu de nombreux corps humains. Elle se dégage de là et commence son exploration des couloirs de pierre. Elle découvre avec stupeur que des hommes sont en train de faire cuire les corps d’autres hommes, afin de nourrir leurs maîtres, des guerriers yétis. Consciente de l’horreur, elle essaie d’arrêter les esclaves, les sommant de se rebeller contre les anthropophages. Ces derniers hésitent… Elle saisit alors une arme et se jette sur les guerriers yétis. Sur le côté, une étrange femme assiste à la scène. Il s’agit de la reine des glaces, tellement intriguée par Red Sonja qu’elle décide de se servir d’elle pour faire évoluer son espèce…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours en lutte contre les tyrans d’une époque barbare, Red Sonja se retrouve cette fois confrontée à une malfaisante Reine des glaces, aidée d’une véritable armée de guerriers yétis. Aux commandes du scénario de ce tome, nous retrouvons un duo ayant déjà fait ses preuves sur Jungle Girl, à savoir Doug Murray et Franck Cho. Le second fournit également quelques couvertures intérieures de toute beauté, à se demander pourquoi il n’a pas dessiné le tome entier ! L’histoire reste très classique : une héroïne prisonnière, des esclaves, des monstres et des combats. Tels sont les ingrédients de ce volet certes assez basique, voire franchement bourrin par instants, mais qui se lit avec un certain plaisir. En effet, les rebondissements s’enchaînent bien et les dialogues sont réduits au strict minimum, évitant toute lassitude. L’accent est donc mis sur le dynamisme et en cela, le pari est réussi. Il l’est d’autant plus, que les dessins de Homs sont vraiment bons. La guerrière bénéficie d’un soin tout particulier, toujours aussi charmante. Cette série poursuit donc son petit bonhomme de chemin, sans coup d’éclat, sans être exceptionnelle, mais toujours divertissante. Espérons juste peut-être que le scénario gagne en qualité par la suite…