L'histoire :
Milliardaire, inventeur de génie et dirigeant d'un des plus gros fabricants d'armes au monde, Tony Stark n'est pas vraiment apprécié de tout le monde, y compris de certains de ses associés. Alors qu'il se rend au Chardistan, la base militaire qui l'accueille est prise d'assaut par des rebelles. Dans le feu de l'action, une mine explose et Stark perd connaissance. Il se réveille emprisonné dans un camp rebelle lorsque l'un de ses ravisseurs s'approche de lui. Tony se rappelle de lui, il s'agit de Maouad Khouri, un de ses amis de faculté qu'il avait perdu de vue. Ce dernier a mal tourné et exige de lui qu'il refonde certaines de ses créations pour de sombres desseins. Stark fait équipe avec un autre inventeur qui lui apprend qu'un éclat de la mine est planté dans son corps et qu'il s'enfonce dangereusement. Ensemble, ils créent un système qui évite à l'éclat de shrapnel de tuer à petit feu Stark. Ils mettent aussi un point une évolution des armes, une sorte d'armure qui pourrait bien offrir aux deux hommes une porte de sortie si les terroristes ne les remarquent pas trop...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Iron Man n'avait encore eu droit à ses origines revisitées à la sauce Season One. C'est désormais chose faite avec cet album qui ne déçoit aucunement. Tout d'abord, Marvel a confié la tâche de l'écriture à un vétéran des comics : Howard Chaykin. Connu pour ses récits adultes, l'artiste est revenu sur le devant de la scène ces dernières années en dessinant des épisodes sur Avengers (avec Brian Michael Bendis notamment). Pour l'histoire d'Iron Man, il concocte un récit qui se situe à mi-chemin entre le comic book original de Stan Lee et l'adaptation cinématographique. Si le mélange des deux approches aurait pu être maladroit, ce n'est pas le cas et Chaykin a écrit un récit moderne et assez sérieux. Tony Stark n'est pas aussi décalé et drôle que dans les films, mais on suit ses péripéties avec intérêt, même si on connaît déjà le passé de ce personnage. En effet, ce Season One bénéficie du talent du trop rare Gérald Parel, le français que les amateurs de bande dessinée connaissent depuis longtemps avec sa série inachevée 7 secondes (avec Jean-David Morvan). Ces dernières années, il œuvre chez Marvel en tant que cover artist et le voir au crédit de cet album est assez réjouissant. Ses planches sont très impressionnantes et renforcent le sentiment de modernité lié à l'album. Probablement le meilleur Season One avec celui consacré à Hulk...