L'histoire :
Dans un monde totalement ravagé, une adolescente prénommée Anwen essaie de survivre, accompagnée de sa petite soeur, de son père et son grand-père, mais aussi de leur chien Zigzag. Depuis que des insectes géants sont apparus, les créatures ont détruit les villes et se nourrissent des humains. La mère d'Anwen n'est plus là. Celle-ci a répondu à l'appel des Nova Corps pour défendre la planète mais depuis, ils n'ont plus aucune nouvelle. Alors qu'ils déambulent à travers des ruines, la jeune fille a cru apercevoir une silhouette au loin, mais sans certitude. Alors qu'ils essaient de se reposer en forêt alors que la nuit est tombée, ils subissent une attaque des insectes. Dans leur fuite, le grand-père se sacrifie. Anwen, quant à elle, est tombée dans un nid. Alors qu'elle élimine la petite créature qui l'attaque, elle aperçoit une sorte de pierre dans le corps de l'insecte. En la saisissant, un phénomène étrange se produit puisqu'à l'extérieur les insectes sont en déroute et une Nova en est responsable. Il s'agit de sa mère ! Observant la scène, Thanos sait que la réalité est toute autre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les fans nostalgiques vous diront à raison que l'event Le Gant de l'Infini est l'un des plus marquants publiés par Marvel dans les années 90. Alors qu'en 2015, le run de Jonathan Hickman sur les séries Avengers se terminait par un gigantesque crossover intitulé Secret Wars, l'éditeur a profité d'un des événements mis en place par le scénariste pour emprunter les noms et concepts de certaines sagas phares, dont Le Gant de l'Infini. Le scénario est écrit conjointement par Gerry Duggan (Deadpool) et Dustin Weaver (S.H.I.E.L.D.), ce dernier se chargeant aussi des dessins et d'une partie de la colorisation. Dès les premières pages, nous comprenons que l'atmosphère va être très éloignée de celle de l'event original de Jim Starlin. Exit la dimension théâtrale et bonjour la science-fiction. L'histoire se penche sur la destinée d'une famille dans un monde détruit et parasité par des insectes géants. En toile de fond, un certain Thanos essaie de tirer les événements dans son propre intérêt. Le contexte de l'histoire risque fortement de déstabiliser les fans les plus anciens par son registre très différent mais aussi par la tournure que prend progressivement l'histoire. Sur la fin, nous avons même l'impression de virer vers le sentaï. Visuellement, le résultat navigue entre le très bon et le moyen. Le trait fin de Dustin Weaver offre des planches assez incroyables mais qui sont de temps à autres gâchées par un niveau de détails moins présent. Si le titre peut désarçonné, sa lecture n'en est pas moins agréable. À tester.