L'histoire :
Norrinn Radd est celui que l’on surnomme le Surfeur d’Argent. Il a longtemps été le héraut de Galactus et annonçait alors aux habitants des planètes la fin de leur monde. En arrivant sur Terre, il fit la rencontre de nombreux êtres pour qui il voua un intérêt certain, jusqu’à décider de renier ses obligations envers son maître. Norrinn a su se faire des amis parmi lesquels le docteur Red Richards, un des 4 fantastiques. Ce jour, il vient d’ailleurs le voir pour lui demander de l’aide, ainsi qu’à Jane Storm. En effet, après quelques examens poussés, Richards est arrivé à la conclusion que le Surfeur d’Argent n’en a plus que pour quelques semaines à vivre. La seule possibilité pour Norrinn serait de retourner auprès de Galactus, ce qu’il se refuse. Il décide alors ce qu’il s’était toujours interdit : retourner sur sa planète Zenn-La. Avant de partir, il aide Spiderman à arrêter un criminel aux commandes d’un robot de combat, puis ils discutent. Peter encourage Norrinn à retourner chez lui, pour qu’il puisse trouver la paix intérieure…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ces dernières années, les super héros meurent les uns après les autres. Si la mort de Superman était simulée, celle de Captain Marvel et maintenant celle du Surfeur d’Argent ne sont pas censés être des coups éditoriaux de Marvel. Pour nous présenter le requiem de ce dernier, le scénario est assuré par J. Michael Straczynski, qui a officié sur la série télé Babylon 5 et sur le comics Rising Stars. L’histoire alterne plusieurs phases : tout d’abord, de l’action, bien évidemment, mais aussi quelques séquences dialoguées au cours desquelles Norrinn Radd nous fait part de ses états d’âmes. Ces séquences sont d’ailleurs assez réussies car elles arrivent à émouvoir, le personnage du Surfeur étant plus profond que ce que l’on aurait bien pu croire. Pour illustrer cette mort annoncée, la partie graphique a été confiée à un auteur croate : Esad Ribic (Loki). Son style est à rapprocher de celui d’Alex Ross, par ce subtil mélange entre bande dessinée et peinture. Si les super héros sont très bien réalisés, les teintes sont un peu trop claires en général. En définitive, à l’exception du troisième chapitre, dispensable, ce titre saura plaire aux assidus du Surfeur d’Argent mais permettra aussi aux non-initiés de le découvrir dans ses derniers instants…
