L'histoire :
Peter Parker est à bout de nerfs. Ses résultats à la Fac baissent de plus en plus, il ne peut pas accepter le poste que lui propose Norman Osborn et il n’a même pas le temps d’approfondir son lien avec la belle Guen Stacy. Pire : depuis qu’il vit chez Harry Osborn, il voit beaucoup moins sa tante May. Tout cela pour le fameux Spider-Man ! Quand sa tante tombe malade, il n’est même pas présent pour la voir. C’en est trop pour le pauvre Peter. Quand il rentre chez lui, dégouté, il voit en plus Jonah Jameson critiquer vertement le tisseur. Ce dernier va même jusqu’à proposer une forte récompense pour tout renseignement qui permettrait d’arrêter Spider-Man ! Parker n’en peut plus et il prend donc une mesure radicale : il jette le costume dans une poubelle et refuse désormais de mettre sa vie de côté pour cette vie secrète si compliquée. Un enfant trouve le fameux costume et l’amène au Daily Bugle. Jameson comprend que Spider-Man a raccroché et il annonce la sensationnelle nouvelle avec un grand titre. Cet événement sans précédent permet au journal de faire exploser les chiffres de vente. Mais il permet également à un dangereux criminel de faire main-basse sur la ville. Il s’agit du Caïd !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est en juin 1962 que naît le fameux Spider-Man qui deviendra petit à petit l’égérie Marvel. Panini a la bonne idée, pour marquer le coup des 60 ans de l’homme araignée, d’élaborer une collection spéciale : 10 numéros brochés qui retracent la longue carrière du tisseur à travers quelques titres marquants et le tout pour 6,99€ pour chaque tome. Un beau cadeau pour les fans ! D’autant que, une fois la collection complète, les tranches additionnées des albums formeront un beau dessin… de Spider-Man. Pour le premier numéro, il fallait forcément un récit écrit par Stan Lee, qui était le seul à l’époque à pressentir un futur succès de ce personnage atypique. Vous aurez donc le droit aux numéros #50 à #56 de la fameuse collection Amazing Spider-Man dessinée par John Romita Senior. Du très lourd, donc, avec deux boss ennemis emblématiques de Spidey : le Caïd et Dr. Octopus. Chaque partie reprend les grands stéréotypes des récits de super héros avec un vilain gros méchant qui fait beaucoup de mal avec un sacré plan démoniaque et qui sera arrêté par le gentil beau super-héros. Il faut toutefois rappeler que nous sommes en 1963. Et même si le propos est on ne peut plus classique, beaucoup d’éléments valent le détour. Entre autre, le numéro #50 marque la première apparition de Wilson Fisk et plonge dans les états d’âme et la vie difficile de Peter Parker. On a même le droit à une romance complexe avec le triangle amoureux Peter, MJ et Gwen. Si Stan Lee donne les lettres de noblesse à Spider-Man, Romita Sr s’éclate à représenter le fantasque super héros grimpant sur les murs, voltigeant dans les airs et frappant dans des pauses acrobatiques. Une célébration qui commence fort : qui a dit que Spider-Man n’est plus ?