L'histoire :
Peter Parker vit des moments peu agréables ces derniers temps, depuis le départ de Mary-Jane. Alors qu'il essaie de trouver un semblant d'intérêt à son quotidien, il repasse devant son ancienne école et comprend que les problèmes sont toujours les mêmes, les élèves les plus faibles étant encore la cible des plus forts. Le soir venu, il se balade dans son costume de Spider-Man lorsqu'un type lui parle. Ce dernier est comme lui collé au mur et a l'air d'avoir les mêmes pouvoirs ! Après quelques échanges entre eux, Peter apprend que son homologue se nomme Ezekiel et l'invite à s'interroger sur les origines de son pouvoir. L'araignée qui l'a mordu était-elle contaminé avant la radiation ou non ? Cette interrogation est l'une des multiples qu'Ezekiel a laissé dans l'esprit du Tisseur avant de partir. Cela n'est pas anodin. Ezekiel souhaite avant tout préparer Peter à l'arrivée d'un ennemi bien trop fort pour lui, un dénommé Morlun. Spider-Man le croise lors d'une mission et voit son sens d'araignée lui ordonner de se cacher au plus vite, voir même de fuir. Quelque chose d'inédit pour lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le nom de Marvel Icons rappellera forcément de nombreuses choses aux lecteurs de revues kiosques, il inaugure à présent une nouvelle collection librairie pour Panini Comics. Soucieux de proposer des runs assez longs de séries phares aux auteurs connus, l'éditeur transalpin a opté pour un nouveau format permettant une pagination importante dans un album en hardcover et à prix abordable. Pour ouvrir le bal, le choix s'est porté sur Spider-Man, l'un des plus emblématiques héros de Marvel. Ce premier volume propose une quinzaine d'épisodes écrits par le scénariste J. Michael Straczynski dès la mi-2001. Le célèbre auteur de la série télévisée Babylon 5 a pris en charge les aventures du Tisseur durant plusieurs années et s'il n'a pas toujours offert le meilleur (Un jour de plus est un vrai ratage), certains passages valent vraiment le coup. C'est le cas des chapitres présents ici, qui bénéficient d'une vraie qualité narrative, que ce soit dans le rythme, les rebondissements et même dans les dialogues. On ne s'ennuie pas une seconde et Straczynski incorpore de nouveaux éléments (Morlun ou Ezekiel) tout en faisant se croiser le Monte-en-l'air avec le Docteur Strange, dont il s'occupait simultanément. Drôle et dynamique, le récit s'appuie en plus sur un John Romita Jr en grande forme. Le dessinateur est inspiré et son trait est un régal. Ce premier pavé comprend également le fameux épisode consacré aux drames du 11 septembre 2001, un chapitre émouvant et montrant combien certaines personnes au quotidien font leur possible sans aucun pouvoir. Un album indispensable pour les fans de Spider-Man et une excellente initiative de la part de Panini !
