L'histoire :
Peter Parker a bien grandi depuis la première fois où il a affronté Norman Osborn, ou plutôt son incarnation diabolique nommée le Bouffon Vert. Il est désormais professeur et est marié à un ancien mannequin : Mary-Jane Watson. Alors qu’il a enfin pu arrêter son ennemi de toujours, il croît enfin avoir trouver un semblant de paix. Seulement, un jour, il reçoit un coup de fil lui demandant de se rendre d’urgence au cimetière. En arrivant, Peter découvre que la tombe de son oncle Ben à été profaner, chose pourtant rare dans le secteur et qui, surtout ne se focalise que sur la pierre tombale du membre de sa famille. Il entend de nouveau son téléphone sonner. A l’autre bout du fil, la voix d’une homme lui souffle connaître son secret vis-à-vis de Spider-Man, et surtout il lui annonce que sa précieuse tante May disparaîtra dans les secondes qui viennent. Peter ne se pose aucunement de questions et à visage découvert, use de ses pouvoirs arachnéens pour retourner chez sa tante. A son arrivée, plus aucune trace d’elle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les fans de Spider-Man peuvent suivre régulièrement les aventures de leur super héros favori au sein de la revue mensuelle qui lui est consacrée. Régulièrement, Panini offre une petite mais salutaire leçon de rattrapage avec des éditions Marvel Deluxe délivrant des sagas complètes. C’est le cas avec Le dernier combat qui est scénarisé par Mark Millar, l’auteur trublion des fameux Ultimates et du sulfureux Trouble mettant en scène Tante May et Oncle Ben dans leur jeunesse. Cette fois, il propose durant une douzaine d’épisodes de suivre un Peter Parker sous tension puisque tout son petit monde est en passe de s’écrouler. Alors qu’il pensait couler des jours heureux avec Mary-Jane et que Tante May allait déménager, elle est kidnappée. De plus, le secret de sa double identité (en qualité de Spider-Man) est en passe d’être révélé. Et tout ça a débuté suite à l’arrestation de son éternel ennemi : le Bouffon Vert. Millar ne joue pas la carte de la provocation sur cette aventure et préfère bien au contraire opter pour un récit multipliant les sous intrigues en favorisant également l’action. Le casting est très complet puisque l’on rencontre la quasi-intégralité des habituels adversaires du héros en collant. Malgré l'étiquette Marvel Knights visant normalement à indiquer un récit plus violent, les fans de Spider-Man n'ont pas à craindre un traitement trop mature car le scénariste a su conserver l'humour habituel dont fait preuve Peter dans n'importe quelle situation. Agréable et au final bien écrit, Mark Millar a fait du bon boulot et peut compter sur son compère de Trouble, Terry Dodson, pour sublimer cette saga. Le dessinateur est en très grande forme durant les dix chapitres dont il a la charge. Ses personnages féminins sont ultra-sexy (sauf Tante May, quoique pour les gérontophiles…), son trait est soigné, ses décors détaillés, ses cadrages dynamiques… Une palette visuelle exemplaire qui aurait pu être gâchée si les deux autres épisodes n’avaient pas étés à la hauteur. Heureusement, Marvel et Millar ont pu compter sur le formidable Frank Cho qui partage les mêmes qualités que Dodson. En bref, c’est très bien et c’est très beau, donc c’est vivement conseillé, surtout à ce prix-là !