L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) : - L’instant crucial (1 et 2) : Après avoir révélé son identité secrète lors des évènements de Civil War, Spider-Man s’est attiré les foudres du Caïd. Le sniper engagé par le parrain New-Yorkais a raté sa cible, mais c’est Tante May qui a écopé de la balle traçante. Sa blessure est mortelle, mais malgré tous ses efforts, Peter ne peut rien contre la mort de celle qui a été comme une mère pour lui. Son dernier recours est de sceller un pacte avec Mephisto, le seigneur des Enfers. Pour Peter et M.J, il s’agit de sacrifier leur mariage, en échange de quoi, le démon renoncera à la mort de Tante May. Mephisto se nourrira de leur amour, et ils poursuivront leur vie sans même se souvenir de cet accord. Avant que Peter n’accepte, M.J. susurre un mot à l’oreille de Mephisto… Des années ont passé, Tante May se porte bien, elle s’est même mariée au père de J.J. Jameson ! Et si Peter n’a plus aucun souvenir, M.J., elle, a du continuer à vivre avec. Alors qu’elle n’était jamais revenue sur ce point, elle décide de voir Peter pour enfin en discuter… - Ben Reilly : Personne et Un nuevo inizio ? Ben Reilly est le clone de Peter Parker. Le fruit des travaux d’un savant fou. Alors il vit avec sa malédiction, tantôt désireux de se venger de son sort, tantôt contraint de ne devenir personne, souvent prêt à un nouveau départ…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En 1987, Jim Shooter, rédacteur en chef de la revue, pense qu’il est temps pour Peter et M.J de se marier. L’idée est même soumise à Stan Lee, qui aurait répondu un laconique : « Allez-y ! ». Tollé général chez les fans, précisément attachés à l’aspect soap et aux atermoiements sans fin du jeune Parker. Vingt ans après, Joe Quesada, l’auteur en poupe qui deviendra le boss de Marvel peu après, décide de revenir sur ce mariage. Mais que Spider-Man divorce n’est pas concevable. « Tuer » M.J ? N’y pensons même pas ! Alors il invente, avec l’appui de J.M Straczynski, une histoire rocambolesque de pacte avec le diable pour annuler ce mariage. Ce reset donne ainsi plus de liberté et permet de repartir sur de nouvelles bases. Le hic, c’est qu’une nouvelle levée de boucliers a accueilli ces épisodes (relatés dans Un jour de plus sorti le mois dernier en Deluxe) et que les lecteurs qui n’ont pas abandonné la série ont toujours eu à l’esprit que le procédé avait un goût artificiel, pour ne pas dire frelaté. Alors Quesada va essayer de boucler une boucle qui ressemble plus à un sac d’embrouilles qu’autre chose. Et malgré l’excellent travail de Rivera et les agréables reprises de quelques planches de l’annual 21 de 1987, c’est un nouveau méli-mélo auquel on a droit, en guise de deux premiers épisodes. De quoi laisser dubitatif… La dernière partie du magasine est consacrée à Ben le clone, où DeMatteis s’amuse avec la psychologie du personnage. Une vingtaine de pages classiques, mais plaisantes. Pour conclure, il faut s’accrocher pour suivre ce numéro, mais on espère que l’issue, le mois prochain, sera favorable !