L'histoire :
Par une nuit où la pluie bat son plein, Peter Parker rend visite à Tante May. Il a visiblement le vague à l'âme et confie à celle qui l'a élevé que ces derniers temps, il fait toujours le même cauchemar... Plus tard dans la nuit, il part surveiller les ruelles new-yorkaises du haut des toits dans son costume de Spider-Man. Alors qu'il passe un appel à Mary-Jane, partie de l'autre côté du pays pour sa carrière au cinéma, ses sens s'agitent. Pas de surprise puisque quelques instants après, c'est le Bouffon Vert lui-même qui apparaît devant lui. Les deux ennemis se battent et lâchent leurs coups. Osborn, dans sa crise de folie, part en criant au tisseur qu'une invitation pour un enterrement lui est officiellement donnée. Peter rentre chez lui mais alors qu'il soigne ses blessures, il assiste à un triste spectacle. Le Bouffon Vert est en direct à la télévision et donne sa propre version de la mort de Gwen Stacy. Il donne un angle inédit où la jeune femme serait morte par l'unique faute de Spider-Man...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
2012 est l'année Spider-Man, tenez-le vous pour dit car le tisseur fête ses 50 ans ! On peut dire que le monte en l'air va avoir un bien joli anniversaire avec la sortie du long métrage mais aussi une pléiade d'albums ornés de son nom. Le cauchemar est l'un d'eux et réunit différents épisodes publiés entre 2003 et 2004 réalisés par le binôme Paul Jenkins et Humberto Ramos. Les amateurs du dessinateur mexicain seront aux anges de voir durant plusieurs centaines de pages son style cartoony si particulier. On notera cependant quelques cases moins étoffées, là où d'autres sont à tomber, comme les séquences où Spidey se balance de toile en toile. Le scénario de Jenkins est quant à lui très basique. Les fans y verront un Peter Parker un peu effacé et qui affronte coup sur coup trois de ses plus célèbres adversaires, à savoir le Bouffon Vert, Venom et Dr Octopus. La narration manque un peu de nervosité et l'on suit l'ensemble des épisodes sans véritables surprise. Un album qui vaut le coup pour les amateurs des auteurs sus-mentionnés mais qui ne marquera guère les esprits des autres.