L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- "Chaud devant" (Avenging Spider-Man #, Untitled, "La voie de l'Araignée" (Free Comic Book Day 2011, The Way of the Spider), "Spider Island, Prologue" (Amazing Spider-Man #666, Spider Island Prologue : The One and Only, "Spider Island 1" (Amazing Spider-Man #667, Spider Island Part 1 : The Amazing Spider-Manhattan !) : L'emploi du temps de Peter Parker n'a jamais été aussi rempli. A la fois Vengeur et membre de la Fondation du Futur, il est par monts et par vaux. Il a décroché un job de rêve et ses exploits costumés commencent à le rendre populaire... Mais cela ne va certainement pas durer car d'anonymes citoyens se découvrent des capacités extraordinaires, celles de l'Araignée !
- "Embauché" (Spider-Man You're Hired Part 1) : Tante May et Peter sont dans le métro. Viré depuis peu de temps du Bugle par J.J. Jameson, il se demande quel boulot il va pouvoir trouver lorsqu'il tombe sur une petite annonce : "L'Empire State University recrute un assistant de laboratoire"...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Puisque Panini a décidé du reboot de ses magasines, nous voici en présence de ce numéro un, qui marque le départ de l'arc Spider Island. Et le mot d'ordre est l'action à tout va, assurée par une équipe d'auteurs rodés à la série. A l'écriture, punchy et laissant la part belle aux Vilains comme au côté soap, Dan Slott et Zeb Wells mènent la danse. Ajoutez un peu de piment à la castagne, puisque Spidey ne dispose plus de son sens de l'Araignée qui le prévenait des dangers, et nous voici lancés dans un rush rythmé et nerveux. Du côté des graphistes, c'est le festival : Joe Madureira, Huberto Ramos et Stefano Caselli s'éclatent comme des petits fous. Des cadrages à qui mieux mieux, des pleines et doubles pages, des plongées et contre plongées, c'est du tout bon ! Même si chaque artiste a sa patte, ils arrivent cependant à imposer ensemble une charte graphique qui alterne un style réaliste pour les personnages en civil et un style plus cartoony pour les scènes de héros costumés. Et ça marche plutôt bien, grâce aussi au bon boulot des coloristes ! On peut d'autant plus facilement s'en rendre compte avec l'épisode hors continuité, de 10 planches et qui clôture le mensuel (Embauché). Todd Nauck s'en tire assez bien, mais cet épisode qui a plus d'un an propose des dessins bien plus sages et moins flamboyants. On espère donc que la pagination augmentée permettra l'inclusion de bons épisodes, mais pas seulement de "bouche-trous"... Un nouveau départ proposé avec deux couvertures.