L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
-Amazing Spider-Man #9 & #10 (Spider-Verse) : Partout dans l'univers et toutes ses dimensions, les êtres dotés des pouvoirs de l'Araignée sont assassinés par une famille sanguinaire...
-Steampunk Lady Spider (Le bal de Lady Spider) : N-Y, 1895. La ville compte désormais une créature aussi charmante que protectrice...
-Spider-Man 2099 (vol.2) #6 : Face au danger qui les poursuit à travers toutes les dimensions, les porteurs du costume de l'Araignée s'unissent...
-Spider-Woman #1 (vol.5) #1 : Silk a besoin d'être protégée, même si elle met ses congénères en danger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, Dan Slott a le chic pour mettre le souk dans l'univers du Tisseur. Surfant sur le succès de son run précédent, le déjà célèbre Superior Spider-Man, il enchaîne avec une nouvelle saga qui s'annonce aussi spectaculaire, mais aussi probablement plus sombre. En deux coups de cuillère à pot, un nombre considérable d'Araignées appartenant à autant de dimensions ont été assassinées par une famille se nourrissant de leur énergie ! Rites sanglants, totems, course poursuite à travers le multivers et grosses bastons lancent l'aventure sur les chapeaux de roue. C'est une véritable hécatombe qui débute avec cet arc. Olivier Coipel fait un travail terrible et il insuffle un rythme et une tension qui collent parfaitement à cette chasse à tous les Spider-Men et Women ! Après cette ouverture en fanfare, le mensuel propose les débuts de Lady Spider. Robbie Thompson transpose le cadre temporel dans une New-York steampunk en 1875. Denis Medri propose un dessin très «animé», que les plus jeunes apprécieront sans doute. Puis c'est dans le Spider-Man 2099 que la chasse se poursuit. On y verra la version «Noir» du Monte-en-l'Air y prendre une sacrée rouste, sous les dessins de Will Sliney et le scénar punchy de Peter David ! Et hop, on embarque pour le 1er chapitre de Spider-Woman. Greg Land fait apprécier son sens des courbes, si agréables quand on dessine des femmes en costume ! Pour ce qui est du scénario, Denis Hopeless transporte les personnages et le lecteur dans les années 20. Bref, un numéro super divertissant !