L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
-Amazing Spider-Man (vol.3) #15 (Spider-Verse, Épilogue) : Tous les Spider-Men et Spider Women du Multivers se sont unis face aux Héritiers, une famille qui les pourchassaient pour se nourrir de leur énergie vitale...
-Spider-Woman (vol.5) #4 (Spider-Verse, Épilogue) : Jessica Drew, alias Spider-Woman, s'est infiltré dans une dimension dans laquelle son double était au service des Héritiers...
-Spider-Man 2099 (vol.2) #9 (Bienvenue à la maison) : L'Araignée de 2099 rejoint son monde mais il ne comprend rien : tout est dévasté et il ne trouve que des ruines et des âmes hostiles...
New Warriors (vol.5) #8 (Mission sauvetage et Tout le monde à la maison) : Haechi a été enlevé et l'ensemble de ses camarades compte bien lui porter secours...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est donc la fin de la grosse baston interdimentionnelle signée par Dan Slott. Depuis qu'il tient les clés de la Toile, le scénariste semble prendre un malin plaisir, qu'il sait communiquer aux lecteurs, à taper mettre un méchant souk dans la série. Même si cet arc s'est achevé de façon ultra prévisible, il aura eu le mérite d'être fun et spectaculaire, à défaut de proposer une histoire passionnante. Il est donc temps pour les différents alter-ego de Peter Parker de regagner leur monde. On passera rapidement sur Spider-Woman, dont le principal avantage est d'être exotique. Une dimension qui rappelle le temps des Conquistadors, des pirates, tout cela est léger et divertissant. Ce mois-ci, c'est Spider-Man 2099 qui tire la couverture à lui. Le retour à son époque s'avère brutal, puisqu'il réintègre un monde qui semble avoir été dévasté par une catastrophe nucléaire. Peter David construit un contexte particulièrement angoissant et Will Sliney n'en finit pas d'améliorer son style, signant quelques planches vraiment impressionnantes. La série qui succède et clôture le magazine n'en paraît que plus fade. Les New Warriors n'ont jamais su nous séduire et ce ne sont pas ces 2 chapitres supplémentaires qui changeront notre opinion. Dommage de conclure ce numéro par ce qui ressemble à une verrue sur le nez de l'Araignée !